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Série -Les cathédrales – La cathédrale abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cluny : Description et symbolique

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Notre pèlerinage dans ce monde, en ce temps confié, nous permet une transition entre notre vie imparfaite et la sainteté, entre la Terre et le Ciel, la chair et l’esprit, une conversion

Après avoir rappelé l’Histoire particulièrement riche de l’abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cluny, nous pouvons à présent aborder sa description, pour en déduire sa symbolique.

A l’entrée de l’édifice, après ses deux tours carrées (le lien entre le Ciel et la Terre) à 3 niveaux (la Trinité) des
Barabans, hautes à l’origine de 50 mètres, il y avait un immense narthex (ou avant-nef, ou encore galilée) de 5
travées, (la prise de conscience humble de notre nature, du souffle de vie donné par Dieu dans la perfection de la
Création – conception très romane). Il était formé de 2 niveaux (la Terre et le Ciel, la chair et l’esprit), 3 nefs
(l’accès à la Trinité), bordé de 2X4 colonnes, le chemin de 5 travées vers la recherche de perfection, vers la
résurrection et la vie éternelle.

Il fallut presque 12 ans pour construire ce narthex (1107-1115) et 6 pour le voûter. Ce lieu est hautement symbolique si l’on se réfère à l’exégèse du mot galilée (avant-nef). D’une part, la galilée est la transition entre un mode de vie imparfait et un mode de vie parfait (la conversion) ou encore entre la mort et la vie (résurrection). D’autre part, la galilée signifie l’entrée dans le royaume de Dieu, le face-à-face avec Dieu, en référence à l’apparition du Christ aux apôtres en Galilée. C’est donc un lieu de transition, de prise de conscience, mais aussi de commémoration de l’apparition du Christ. La chapelle de l’étage servait à célébrer les nombreuses messes pour les morts.

Le portail, détruit à l’explosif en 1810 et dont les fragments furent emportés par des particuliers ou servirent alors de remblai, fait l’objet de nombreuses recherches et tentatives de reconstitution. Un remontage de ce portail sur unearmature métallique de sept mètres de haut est présenté de manière permanente au musée Ochier de Cluny. De plus de 16m de haut (environ 1,5 fois celui de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay), il marquait l’entrée de l’abbaye avant la construction de l’avant-nef gothique (la galilée dans la culture clunisienne). Il était surmonté de la chapelle Saint-Michel.

D’après les travaux de Kenneth John Conant et les sources qu’il a pu réunir, on peut faire quelques suppositions sur l’iconographie de ce portail de 1230. Le tympan monolithe de 5 mètres de diamètre se situait à la croisée des représentations traditionnelles de l’Apocalypse et de l’Ascension. Il y figurait un Christ en gloire dans une mandorle (marquant qu’Il est tout-autre), bénissant, entouré de quatre anges et des quatre Évangélistes (la Parole de Dieu), le tétramorphe, et des 24 vieillards de l’Apocalypse. Il reposait lui-même sur un linteau (perdu), montrant la Vierge, les apôtres et des anges, vaste composition théologique hautement doctrinale,reliant le registre terrestre au registre céleste incarné par le Christ qui la surmonte.

D’autres personnages entouraient les apôtres, sans doute à gauche la scène des saintes femmes au tombeau, ce qui semble indiqué par un morceau figurant le visage d’un soldat endormi ; à droite, Conant pensait que figurait la scène des pèlerins d’Emmaüs. Les morceaux les plus importants retrouvés sont un aigle, symbole de Saint Jean l’Évangéliste conservé au musée du Louvre, situé en haut à gauche de la mandorle entourant le Christ et un Saint Pierre conservé au RISD Museum, sans doute situé en haut à gauche du portail, sous l’alfiz (ornement architectonique). L’ensemble annonçait la voûte en cul-de-four de l’abside, ornée d’une immense fresque figurant le Christ en gloire cerné par les Évangélistes.


Particularité à la fois romaine et clunisienne, les symboles des Évangélistes ne sont pas disposés dans la composition comme le voulait une certaine tradition occidentale. Au registre inférieur on trouve à droite le lion (saint Marc), à gauche le taureau (saint Matthieu). Au registre supérieur figurent l’aigle (saint Jean) à droite, l’homme ailé (saint Luc) à gauche. Des enduits, sur les murs, étaient aussi recouverts d’un décor peint largement marqué par l’art byzantin.

Une première voussure à motif végétaux (la vie), appartenait encore au tympan qui pesait environ 17
tonnes. Le linteau figurait sans doute les douze apôtres entourant la Vierge Marie .
La nef centrale à 3 niveaux (la Trinité) était encadrée par quatre collatéraux ; il y avait donc 5 nefs (chemin de
perfection) et la voûte s’élevait à 33 mètres au-dessus du sol. Cet espace était soutenu par 4 rangées de 11 colonnes (les apôtres fidèles, nos modèles sur cette Terre, dans cette quête de perfection). Le vaisseau central de la nef, élargi par des collatéraux doubles, s’élevait en effet à 30 mètres sur trois niveaux. Sa voûte légèrement brisée était soutenue à l’intérieur par des arcs doubleaux, et épaulée par des contreforts évidés.

Le grand transept, dont un bras subsiste aux trois quarts, était long à lui seul comme une petite cathédrale. Il était surmonté de trois clochers (la Trinité):

  • et enfin le « clocher du Chœur », le plus imposant de tout l’édifice, couronnait la croisée centrale. Il était
    rectangulaire (la Terre), surplombé d’une coupole de 40 mètres de haut (la voute céleste où réside Dieu) et d’une flèche à 4 pans avec une croix (mêmes remarques que précédemment). Les ornements des faces étaient identiques à celles des clochers latéraux, mais avec 6 arches à droite et à gauche (l’homme), 8 devant et derrière (la résurrection) ; au niveau supérieur il y avait 8 arches sur les deux côtés (la résurrection), 10 devant et derrière (la multiplication, la profusion), et la frise lombarde contenait 12 arches (la multitude, toutes les nations). Ce transept contenant 4 chapelles orientées (la Terre), symbolisait l’Incarnation de Dieu sur Terre.
    Plus loin vers l’Est, au milieu du chœur, se trouvait un petit transept, appelé « transept matutinal », qui subsiste aussi en partie. Il comportait un tambour octogonal sans aucune ouverture. Le croisillon central était surmonté d’une tour octogonale (la résurrection), dite « Tour des lampes » et d’une flèche. Sa fonction est mal définie, mais l’auteur pense que compte tenu de son emplacement, de son manque de lumière et de son nom, elle était dans une pénombre illuminée de lampes et mettait ainsi en valeur la lumière naturelle du sanctuaire, avec un chevet éclairé de 10 oculi en bas (la multitude), 9 fenêtres au niveau supérieur (chiffre de l’amour absolu), et par 5 absidioles (la perfection) percées de 3 ouvertures (la Trinité). Le sanctuaire était encadré de 4 piliers, et le rond-point de 8 colonnes séparées de 7 arches (la résurrection et Dieu : Dieu est la Vie). Ce transept contenant 6 chapelles orientées (l’humanité), symbolisait l’Incarnation de Dieu, vrai homme et vrai Dieu, homme parmi les hommes. Entre ces deux transepts, le chœur était encadré de 12 colonnes, les apôtres.

  • le « clocher de l’Eau bénite » surplombe toujours le bras Sud, de forme carrée à la base puis octogonale (la Terre et la résurrection), avec ses 3 niveaux (la Trinité) et sa flèche octogonale (le lien avec Dieu pour la vie éternelle). Le deuxième niveau contient sur chaque pan 3 arches (la Trinité), dont une percée, le troisième 4 arches (la Terre), dont 2 percées ; il est surplombé d’une frise lombarde à 6 arches (l’humanité), avant sa flèche surplombée d’un coq (l’espérance d’un jour nouveau, de la résurrection, le reniement de St Pierre pardonné, la petitesse de l’homme, qui veut s’envoler mais n’y parvient pas) en girouette (l’Église faisant face aux vents contraires de ce monde) et d’unecroix (la victoire de la vie sur la mort) ;
  • le « clocher des Bisans » surplombait le bras Nord, de façon identique ;

Détail d’un chapiteau du rond-point (v. 1110) : les tons de la musique

Détaillons les chapiteaux du rond-point, maintes fois étudiés 3 , à partir de fragments infiniment précieux de la
sculpture clunisienne à son plus haut niveau, rescapés du naufrage que réserva le XIXe siècle à ce qui fut la plus
vaste église d’Occident au Moyen Âge. Leurs relations entre eux ou avec le reste de l’abbatiale du point de vue
thématique, l’existence ou non d’un schéma global préconçu, leur datation, leur insertion dans l’histoire régionale de la sculpture romane … rien ne fait consensus. Le seul point, sur lequel les spécialistes s’accordent, est leur réalisation à peu près concomitante, dans un cadre cohérent.

Certains historiens de l’art ont pensé que ces chefs-d’œuvre ne pouvaient que s’inscrire dans la continuité d’autres expériences régionales ( Anzy-le-Duc , Charlieu, Vézelay…) pour expliquer la maîtrise qu’ils démontrent. D’autres tiennent le raisonnement inverse, et c’est plutôt la position dominante. De toute manière, que ces chapiteaux aient été sculptés à la fin du XIe siècle, vers 1105 ou 1120, leur créateur (ou l’atelier qui les a produits) n’en fut pas moins tributaire d’une formation reçue au XIe siècle. L’exécution de ces huit chapiteaux exposés dans le Musée du Farinier est très inspirée des chapiteaux corinthiens classiques.

Un seul d’entre eux porte un décor strictement végétal (la vie). Les autres illustrent des quaternités (expression de la Création terrestre) comme les saisons, les vents, les huit tons du plain-chant répartis en deux chapiteaux, les fleuves du paradis, les vertus cardinales et les Arts libéraux. Certains portent des tituli (inscriptions) en hexamètres. Placés là où ils se trouvaient, à quelque dix mètres du sol et coiffant les fines colonnes de marbre du sanctuaire, à l’endroit le plus saint de l’église, ils venaient en quelque sorte magnifier cet espace au terme d’un parcours qui débutait aux portes de la nef, voire du narthex. Symboliquement, leurs thèmes permettent d’associer décor, communauté priante et cosmos (Cf. l’introduction du volume 1 sur la pensée romane du Xe XIe siècle, et l’introduction de ces articles). Il faut noter que de nombreux autres fragments de sculpture sont également exposé au Musée Ochier de Cluny.

L’abbaye de Cluny aujourd’hui, son clocher vu depuis la porte d’honneur (ancienne porterie). Le farinier vu depuis le clocher. Tour des Fromages (XIe et XIIIe siècles) L’allée centrale, aujourd’hui détruite. Ecuries de saint Hugues (fin XIe-début XIIe siècle). Façade dite « du pape Gélase » (bâtie entre 1295 et 1308).

Le cloître, très riche, fut construit vers 1120-1122. Contrairement au cloître de Moissac (abbaye clunisienne), celui
de Cluny comportait peu de chapiteaux historiés. On peut y voir l’effet des critiques de Saint Bernard sur la
nécessaire sobriété.

En dehors de l’abbaye, il y avait quatre églises dès le XIe siècle : Saint-Mayeul, Sainte-Marie, Saint-Odilon et Saint- Odon (devenu Saint-Marcel en 1159). Il subsiste aujourd’hui certaines parties du XIe siècle en élévation des églises Saint-Mayeul et Saint-Odilon, mais prises dans des demeures privées. L’église Saint-Marcel (seconde moitié du XIIe siècle) conserve notamment de très belles stalles de la fin du XVe siècle). Toutes ces églises, sauf Saint-Odilon, furent paroissiales dès le XIIe siècle. L’église Notre-Dame fut quant à elle reconstruite en style gothique du XIIIe siècle; elle n’en conserve pas moins un équilibre encore roman et a perdu son porche gothique à la Révolution.

C’est sans doute la toute première église paroissiale de Cluny, dans son état roman antérieur. Son portail occidental est trèsmutilé. Elle est bâtie sur un plan très simple : une nef de trois vaisseaux (le chemin de la Trinité – assez sombres pourles collatéraux, baigné de lumière en ce qui concerne le vaisseau central), un transept non saillant doté d’une croisée que surmonte une tour-lanterne et un chœur à pans coupés dont les murs sont percés de hautes verrières. Les grandes arcades de la nef sont surmontées d’une galerie courant devant les baies à l’étage supérieur. L’ornementation sculptée se déploie de manière très fine dans cette belle église gothique : corbeilles à feuillages, bandeaux décoratifs, nombreux masques, dont le fameux Pidou Berlu – de pider (guetter) et berlu (éberlué) – triple visage (un « trifron ») sous une seule couronne, au Sud de l’arc triomphal près de la pile Sud-Ouest de la croisée, à l’étage, et évocation de la Trinité par des visages humains très expressifs…

Notons que le Trifron, ces rois têtes juxtaposées et quatre yeux (de part et d’autre de chaque tête) représentant la Trinité et l’Incarnation jusqu’au XVIIe siècle, fut interdit par Urbain VIII en 1628. Dans le collatéral Sud a été gravé l’étalon de la tuile mâconnaise, trace matérielle de l’activité artisanale du bourg et de la règlementation des métiers dans cette dernière partie du Moyen Âge. Il existaitainsi un quartier des tanneurs, un peu excentré à cause des odeurs associées à cette activité.


Ainsi, l’abbatiale ne fut donc pas une cathédrale dans le sens commun du terme, mais elle eut une telle
importance spirituelle, culturelle, économique, territoriale, et politique qu’elle peut être assimilée à un siège de
diocèse, avec un père-abbé à sa tête, directement dépendant du pape, comme un évêque. Ainsi, l’abbaye fut
reconnue comme chef d’ordre par le pape Jean XI, sous l’abbatiat d’Odon en 931, mais à partir de 1024, Cluny et ses établissements devinrent vraiment une « Église clunisienne » (Ecclesia Cluniacensis).


Les dimensions gigantesques de l’abbatiale sont des multiples d’un module de base de cent pieds romains et des
multiples de sept, symbolisant Dieu, sa création et le temps qu’il nous confie.
Nous avons vu l’importance de nombreux détails, tels le portail, avec le linteau montrant la Vierge, les apôtres et des anges, vaste composition théologique hautement doctrinale, reliant le terrestre au céleste, incarné par le Christ au- dessus, sur le tympan. L’ensemble, de style oriental ou byzantin, annonçait la voûte en cul-de-four de l’abside, ornée d’une immense fresque figurant le Christ en gloire cerné par les Évangélistes. Les transepts symbolisaient l’Incarnation de Dieu sur cette Terre, vrai homme et vrai Dieu, homme parmi les hommes. Les piliers du rond-point du sanctuaire associaient symboliquement par leurs thèmes, décor, communauté priante et cosmos, dans une conception très romane où Dieu était vu comme le Tout-Puissant, créateur universel d’une nature parfaite que l’homme ne peut essayer qu’au mieux d’égaler (vision néoplatonicienne, où la matière précède l’idée).


Il est certain que cette volonté de cohérence, de beauté, d’harmonie, ces références constantes à des nombres
signifiants, traduit la recherche de transmission d’un message qui pourrait être ainsi synthétisé : notre pèlerinage
dans ce monde, en ce temps confié, nous permet une transition entre notre vie imparfaite et la sainteté, entre
la Terre et le Ciel, la chair et l’esprit, une conversion. Nous sommes guidés par l’exemple des apôtres, de St
Pierre et St Paul, mais aussi de la Vierge Marie, dans cette recherche de perfection, pour la Rencontre avec
notre créateur trinitaire, comme les Douze le vécurent en Galilée. Dès lors, nous avons tous accès, par l’amour
de Dieu, à la vie éternelle, à ses côtés.

Stéphane Brosseau

1 « Ecoute la Pierre », TheBookedition (par Internet),
« Chartres, quintessence de la symbolique », Edilivre (Internet ou librairie),
« Symbolique de l’église Notre-Dame-de-L’Assomption d’Auvers-sur-Oise », Edilivre (Internet ou librairie),
« Symbolique de l’église de Notre-Dame de Lourdes de La Baule », Edilivre (Internet uniquement)
Inspiré de l’encyclopédie en ligne, article « abbatiale de Cluny », de l’Encyclopédie médiévale de Viollet le Duc, et des sites
http://architecture.relig.free.fr/cluny.htm, https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-
bourgogne-clunisois/cluny/
2 Photographies : S. Brosseau
3 – Sébastien Biay, Les chapiteaux du rond-point de la troisième église abbatiale de Cluny (fin XIe-début XIIe siècle). Étude
iconographique. Thèse soutenue à l’Université de Poitiers en 2011.
-Francis Salet, « Hézelon de Liège, architecte de Cluny III », dans Mélanges offerts à René Crozet, I, Poitiers, 1966, p. 345-358.
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-Daniel-Odon Hurel, Cluny : de l’abbaye à l’ordre clunisien, Xe-XVIIIe siècle, Paris, 2010.
-Cluny. Onze siècles de rayonnement (dir. Neil Stratford), Paris, 2010. Ce livre est une référence majeure.
-Giles Constable, « L’avenir des études clunisiennes », Études et Travaux, BUCEMA, 15, 2011, p. 169-181. Article en ligne
fenêtre. L’article propose cinq pistes de recherches pour approfondir encore notre connaissance du mouvement clunisien.
-Frederick S. Paxton, The death ritual at Cluny in the central Middle Ages, Turnhout, 2013.

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