Le jour de Noël en 1886, Paul Claudel assiste à la haute messe à la cathédrale Notre Dame de Paris. Il n’a pas été particulièrement ému par la cérémonie, qui a probablement été présidée par l’archevêque nouvellement nommé. Claudel est parti puis est revenu pour les vêpres. “C’était le jour le plus sombre d’hiver et l’après-midi pluvieux le plus sombre sur Paris”, a-t-il écrit Il a écouté les psaumes et le Magnificat.

Pour le reste de sa vie, il s’est rappelé qu’il « se tenait près du deuxième pilier à l’entrée du chancel, à droite, du côté de la sacristie. “On y trouve une statue de la Vierge et de l’Enfant du 14e siècle. « Puis s’est produit l’événement qui domine toute ma vie », a-t-il écrit.

« En un instant, mon cœur a été touché et j’ai cru. J’ai cru avec une telle force d’adhérence, avec un tel édifiant de tout mon être, avec une si puissante conviction, avec une telle certitude ne laissant aucune place à aucun doute, que depuis lors tous les livres, tous les arguments, tous les incidents et accidents d’une vie chargée ont été incapables d’ébranler ma foi, ni de l’affecter de quelque façon que ce soit. “

Source Benedictine Monks Rostrevor