“C’est le 25 décembre 1886 que j’ai reçu la grâce de sortir de mon enfance, en un mot, la grâce de ma conversion complète… J’ai senti entrer dans mon âme la charité, le besoin de m’oublier et de plaire aux autres ; depuis alors j’ai été heureux !” Lisez le récit de Thérèse sur cette “grâce de Noël”. En 1887, Thérèse grandit rapidement, s’épanouissant de bien des façons. En mai, elle confia à son père son désir d’entrer au Carmel, et il donna sa permission.
Un dimanche de juillet, après la messe à la cathédrale Saint-Pierre, fermant son missel, Thérèse vit une image sainte du Crucifié dépasser du bord du livre de telle sorte qu’une seule main du Sauveur était visible. “
A la cathédrale Saint-Pierre, j’ai été frappé par le sang coulant d’une des mains divines. J’ai ressenti un grand pincement de chagrin en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne se hâte de le ramasser. J’étais résolu à rester en esprit au pied de la Croix et à recueillir cette rosée divine. J’ai compris que je devais alors le répandre sur les âmes.”
Plaque marquant le lieu où Thérèse a compris sa mission de répandre sur les âmes le Précieux Sang de Jésus. Ses désirs apostoliques se sont manifestés dans son ardente préoccupation pour l’assassin, Henri Pranzini, pour qui elle priait ardemment. Lorsqu’il embrassa le crucifix juste avant son exécution, Thérèse comprit que Dieu lui avait fait le don de son salut, et plus tard elle l’appela « mon premier enfant ». Le supérieur ecclésiastique du Carmel de Lisieux, le chanoine Delatroette, jugeait Thérèse trop jeune pour y entrer. Le 31 octobre, Louis emmena Thérèse à Bayeux, où elle demanda la permission à Mgr Hugonin. En novembre, son père l’a emmenée avec Céline en pèlerinage diocésain à Rome en l’honneur du jubilé sacerdotal du pape Léon XIII. Thérèse a supplié le pape de lui permettre d’entrer, mais il lui a dit de faire ce que les supérieurs avaient décidé, et la garde suisse a dû l’arracher aux pieds du pape. (Voir un court métrage montrant le voile que Thérèse portait pour l’audience papale, en dentelle d’Alençon créée par sa mère). Après Noël, l’évêque local a donné son autorisation pour l’entrée de Thérèse, qui a été reportée après le Carême. Découvrez la vie de Thérèse en tant que postulante carmélite du 9 avril 1888 au 10 janvier 1889.
Source thereseoflisieux.
