De la paille provenant de la crèche de Noël a été retrouvée au sol, soulevant de troublantes interrogations…À trois semaines de Noël, alors que la période de l’Avent bat son plein, deux départs d’incendie ont été constatés mercredi 3 décembre 2025 dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Fonsorbes, au sud-ouest de Toulouse. Les faits rapportés par Actu Toulouse précisent que Les flammes ont été observées vers 16h30, alors que des paroissiens étaient présents dans l’édifice. « Une dame était venue pour prier et a vu que la nappe de l’autel principal était en train de brûler », témoigne le vicaire, le père Pierre Cussonnet. Quelques instants plus tard, un second foyer était découvert : « Une autre nappe cramait dans la chapelle de la Vierge, à droite du chœur », rapporte-t-il encore.
L’autel de cette chapelle latérale a lui aussi été touché, comme en témoignent les photos transmises à la rédaction. Deux foyers distincts, situés à plusieurs mètres l’un de l’autre : difficile d’y voir la simple propagation d’un même incendie.Plus troublant encore, au pied de ce second autel se trouvaient de la cendre et de la paille. La même paille que celle utilisée pour orner la crèche de Noël, installée à environ cinq mètres du lieu du sinistre. Ce détail, relevé par les personnes présentes, soulève la question délicate : cette paille a-t-elle été délibérément déplacée pour servir d’allume-feu ?
Si l’enquête devra déterminer l’origine exacte des flammes, l’inquiétude est palpable. Dans un contexte où les crèches de Noël deviennent régulièrement l’objet de contestations, voire d’hostilités, voir l’une d’elles soupçonnée d’avoir alimenté un incendie au cœur même d’une église ne peut laisser indifférent.À Fonsorbes, les fidèles restent choqués.Toucher un autel, c’est viser le cœur de la vie liturgique chrétienne, là où se célèbre chaque jour le sacrifice eucharistique.
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Ces actes, qu’ils soient intentionnels ou non, rappellent l’urgence de protéger nos églises, d’autant plus à l’approche de Noël. Alors que les familles se préparent à déposer leurs enfants devant la crèche, cette triste affaire résonne comme un avertissement : nos églises, héritage spirituel et culturel de la France, doivent être gardés avec vigilance et respect.En attendant les conclusions des autorités, une évidence demeure : lorsque l’Avent se transforme en temps d’incendies, c’est toute la société qui devrait s’interroger sur ce que signifie réellement la paix de Noël dans un pays qui tend trop souvent à oublier ses racines chrétiennes.
