La jeune Indi Gregory, une Britannique de seulement 8 mois, est morte dans la nuit du 13 novembre, après que les mesures de survie qui la maintenaient en vie ont été retirées à la suite d’une décision du tribunal britannique. Malade depuis sa naissance, Indi souffrait d’une maladie mitochondriale dégénérative rare et dépendait d’un respirateur au Queen’s Medical Center de Nottingham.

La décision de retirer son système de survie a été prise malgré les appels désespérés de ses parents, Dean Gregory et Claire Staniforth, qui cherchaient à emmener leur enfant en Italie pour un traitement médical au Bambino Gesù, un hôpital pédiatrique géré par le Vatican.

La Haute Cour d’Angleterre a jugé qu’il était dans « l’intérêt supérieur » de l’enfant d’être retirée du système de réanimation contre la volonté de ses parents.

Malheureusement, les tribunaux britanniques ont rejeté leurs demandes, affirmant que l’intervention italienne était “totalement mal conçue”. Cette tragédie rappelle les cas d’Alfie Evans en 2018 et de Charlie Gard en 2017, qui avaient également été empêchés de se rendre en Italie pour un traitement similaire et sont décédés peu de temps après.

Dans une déclaration publiée par Christian Concern, les parents de Gregory ont déclaré qu’ils « étaient en colère, navrés et honteux. Le NHS et les tribunaux ont non seulement retiré à Indi sa chance de vivre plus longtemps, mais ils lui ont également retiré sa dignité pour qu’elle décède dans la maison familiale à laquelle elle appartenait.”

L’histoire d’Indi Gregory soulève des questions sur le système de prise de décision médicale et légale, ainsi que sur les droits des parents dans de telles situations déchirantes. Le monde entier suit cette affaire avec indignation et compassion pour la famille Gregory.

Jacopo Coghe, porte-parole du mouvement Pro Vita e Famiglia, a indiqué samedi dans un communiqué que l’interdiction de transfert de Gregory en Italie était “une défaite pour l’humanité, pour la médecine, pour la science et pour la civilisation occidentale”. .

Pour le chef pro-vie, le jugement des juges anglais “a été adopté sur la base de critères de dignité de vie totalement euthanasiants qui nous ramènent aux périodes les plus sombres de notre histoire récente : une fillette mourra aujourd’hui par asphyxie, non pas à cause de sa maladie, mais parce qu’un juge a empêché ses parents de l’aider à respirer”.

Le Pape François s’était joint à la famille de la petite Indi Gregory, à son père et à sa mère , il avait prié pour eux et pour elle, il a adressé ses pensées à tous les enfants qui en ce moment dans le monde vivent dans la douleur ou courent un danger en raison de la maladie et de la guerre.

Source CNA