De dépressions en migraines, exposée au désarroi du vide, Etty Hillesum révèle une véritable mystique preuve de la force d’une vie intérieure qui agitait son âme.
« Chaque jour je suis (…) sur les champs de bataille ou, peut-on dire, les champs de
massacre. Parfois s’impose à moi comme une vision des champs de bataille de la
couleur verte d’un poison, je suis auprès des affamés, des torturés, des moribonds,
chaque jour ; mais je suis aussi proche du jasmin et du morceau de ciel derrière ma
fenêtre. Dans une vie, il y a place pour tout. Pour une foi en Dieu et pour une mort
misérable ».
Une lumière dans la nuit:
« Le sentiment de la vie est si fort en moi, si grand, si serein, si plein de gratitude, que je
ne chercherai pas un instant à l’exprimer d’un seul mot. j’ai en moi un bonheur si
complet et si parfait, mon Dieu. »