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« Veux-tu guérir ? » : le pape Léon XIV appelle à ne pas se complaire dans le péché

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Lors de l’audience de ce mercredi, le pape Léon XIV a dénoncé l’attitude de ceux qui s’installent dans leur faiblesse ou justifient leur péché, au lieu de répondre à l’appel du Christ à se relever, par amour pour Dieu

Dans sa catéchèse prononcée ce 18 juin , le pape Léon XIV a lancé un appel direct et exigeant, ne pas se complaire dans sa faiblesse, ne pas s’installer dans le péché en répétant « je suis comme ça »,. Selon le Saint-Père, cette résignation devient un refus d’aimer Dieu véritablement et de répondre à sa miséricorde,.

« Avez-vous encore le désir de guérir ? », a interrogé le pape en commentant l’Évangile de la guérison du paralytique,. Cette question du Christ, « Veux-tu guérir ? », n’est pas anodine, elle vise à réveiller le cœur endormi, à faire renaître la liberté intérieure et la volonté de conversion. « À force d’être bloqués depuis des années, il peut nous manquer jusqu’à la volonté même de guérir », a averti le pape.

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Le Saint Pére a dénoncé l’attitude de ceux qui, sous couvert de fragilité, préfèrent ne rien changer à leur vie, « Parfois, nous préférons rester dans notre condition de malades, obligeant les autres à prendre soin de nous, c’est parfois un prétexte pour ne pas décider ce que nous voulons faire de notre vie »,. Une tentation spirituelle dangereuse, qui trahit un manque d’amour pour Dieu,.Le pape a également mis en garde contre la tendance à rejeter la faute sur les autres, comme le paralytique qui se plaint de n’avoir « personne pour l’aider à descendre dans la piscine », beaucoup s’excusent en accusant leur entourage ou les circonstances,. « Ce refus de prendre sa part de responsabilité est un piège spirituel », a souligné Léon XIV.

En évoquant la scène bouleversante de la piscine de Béthesda, où les malades se disputaient un miracle, le pape a dénoncé une véritable « guerre entre pauvres », une compétition triste et inhumaine,. À l’inverse, a-t-il rappelé avec force, « l’Église est une maison de la miséricorde », où chacun peut venir avec son passé, être relevé et guéri,.« Jésus dit à cet homme de se lever, de prendre sa civière et de marcher », a conclu le pape, « Ce lit, c’est son passé, sa blessure, jusqu’ici, ce passé l’avait cloué au sol, désormais, grâce à Jésus, il peut le porter lui-même, il peut choisir où aller ». Une image puissante pour rappeler que nul n’est condamné à rester dans l’échec, à condition de répondre à l’appel du Christ, avec foi, courage et amour,.

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