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VIDEO « La grandeur de l’homme, c’est quand il est à genoux devant Dieu » : le cardinal Sarah rappelle l’humilité comme seul chemin de vérité

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À l’occasion du Grand Pardon de Sainte-Anne-d’Auray, le cardinal Robert Sarah a rappelé avec force que la véritable grandeur humaine se manifeste dans l’humilité devant Dieu. Un message incarné dans une scène de piété populaire, au cœur d’un des plus grands pèlerinages de France

Ce samedi 26 juillet 2025, dans le cadre d’un point presse au sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, le cardinal Robert Sarah a livré une parole forte, qui a profondément résonné parmi les fidèles venus célébrer sainte Anne à l’occasion du Grand Pardon.

Ces mots, simples et puissants, s’inscrivent dans une tradition spirituelle que le cardinal guinéen n’a cessé de défendre tout au long de son ministère : celle de l’humilité, de la prière silencieuse, et d’une foi enracinée dans la reconnaissance de la souveraineté divine. Le cardinal Sarah précise que la grandeur ne se conquiert pas par le pouvoir ou l’affirmation de soi, mais par le dépouillement intérieur, le silence qui écoute Dieu, et la prosternation devant Celui qui est la source de toute vie.

Cette théologie de l’abandon confiant, nourrie par les Pères du désert et par l’Écriture, est au cœur de ses écrits et de ses prises de parole, notamment dans ses ouvrages Dieu ou rien, La force du silence et Le soir approche et déjà le jour baisse. On y retrouve constamment cette conviction : l’homme ne retrouve sa dignité véritable qu’en reconnaissant qu’il n’est pas maître de lui-même, mais créature appelée à aimer, à servir, à adorer.

A une époque marquée par l’exaltation de l’ego, la glorification de l’individualisme, et la perte du sens du sacré, le rappel de cette vérité fondamentale a touché bien au-delà des cercles catholiques. À contre-courant de la culture dominante, les paroles du cardinal Sarah réveillent des consciences endormies : elles réapprennent à l’homme contemporain que la vraie liberté ne réside pas dans l’affranchissement des lois divines, mais dans la soumission joyeuse à l’Amour qui nous a créés.

Ce message de foi profonde, loin de rester théorique ou abstrait, s’est également incarné quelques instants plus tard quand le cardinal Sarah traversant la foule en silence, bénissant les malades, les enfants, les familles agenouillées au passage a montré le visage du véritable pasteur au milieu de ses brebis : Main levée, croix en avant, visage recueilli : une image de pasteur au service du peuple de Dieu, sans éclat mondain, mais avec l’autorité qui vient d’en haut.

« Il n’a rien dit, mais il priait avec nous », confie une mère de famille, les larmes aux yeux. « On sentait qu’il priait pour nos âmes, pas pour se faire applaudir. »

La piété populaire : une richesse vivante

Ce Grand Pardon, célébré chaque année dans ce haut lieu de foi bretonne, attire des milliers de pèlerins venus confier leurs intentions à sainte Anne. Le cardinal Sarah s’y est joint avec une profonde humilité, incarnant cette parole qu’il a tant méditée : « L’homme ne se grandit jamais autant que lorsqu’il s’abaisse devant Dieu. » Il a également rappelé que « l’on vient ici pour apprendre à prier », soulignant que la dévotion populaire est en réalité une école authentique de prière, d’humilité et de confiance. Le Grand Pardon de Sainte-Anne-d’Auray n’est pas un simple rassemblement culturel : c’est un lieu où la foi se vit, se transmet et se renouvelle dans les larmes, les chants, les silences, les mains jointes et les genoux pliés. Le cardinal Sarah, par sa présence silencieuse et priante, a rejoint cette Église qui pleure et qui espère, cette Église des humbles qui savent que la grandeur véritable ne s’atteint qu’en tombant à genoux devant Dieu.

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