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VIDEO « Le monde est infiniment plus qu’un problème à résoudre » : le pape Léon XIV rappelle la différence entre la foi et l’idéologie écologique

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En proposant cette prière, le pape Léon XIV rappelle que la véritable écologie chrétienne est d’abord un acte de foi

Dans son intention de prière mensuelle, diffusée à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape, Léon XIV a invité les fidèles à contempler la création comme un don et non comme une simple ressource. « Le monde est infiniment plus qu’un problème à résoudre. C’est un mystère à contempler avec gratitude et espérance », affirme le Saint-Père.Par cette phrase, il rappelle que la création ne doit pas être réduite à un défi technique ou politique. Elle est avant tout un mystère qui renvoie au Créateur. Toute harmonie, toute beauté, tout respect véritables proviennent de Dieu et sont orientés vers Lui. Autrement dit, la nature n’est pas une fin en soi, mais un chemin qui conduit à reconnaître et à louer Celui qui en est l’auteur.

La référence constante à saint François d’Assise éclaire le sens profond de cette prière. Le poverello ne s’arrête pas à admirer la nature pour elle-même. Lorsqu’il parle de « frère Soleil » ou de « sœur Eau », ce n’est pas pour adorer les éléments, mais pour louer Dieu à travers eux. La création devient un chemin vers la louange.

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Léon XIV reprend cette dynamique lorsqu’il invite à s’unir au Cantique des créatures : « Comme saint François d’Assise, aujourd’hui nous voulons dire nous aussi : ‘Loué sois-Tu, mon Seigneur !’ ». Ce rappel place Dieu au centre. La beauté de la nature prend son sens uniquement parce qu’elle reflète l’amour du Créateur.C’est précisément là que se trouve la différence avec certaines formes d’écologie militante, parfois revendiquées même par des fidèles au sein de l’Eglise. Là où saint François et Léon XIV invitent à louer Dieu à travers la création, l’écologie idéologique absolutise la nature elle-même.Dans cette vision, la Terre devient objet de culte, l’homme est vu comme une menace, et Dieu est absent. Ce renversement fait passer la création de son statut de signe vers une idole. On ne contemple plus le mystère de Dieu, on adore un système fermé. Or, sans Dieu, la nature perd sa véritable finalité : elle n’est plus un langage de louange mais un absolu qui se replie sur lui-même.

« Seigneur, tu aimes tout ce que tu as créé et rien n’existe en dehors du mystère de ta tendresse. Chaque créature est le fruit de ton amour et a sa place dans ce monde. »

Ces paroles expriment avec simplicité et profondeur la vision chrétienne de la création. Elles rappellent que l’univers n’est pas le fruit du hasard, mais l’œuvre d’un Dieu qui aime et qui veille sur tout ce qu’Il a façonné. Loin de réduire la créature à un objet ou à un simple rouage, cette prière souligne que chacun a une place unique et précieuse dans le dessein divin.

En proposant cette prière, le pape Léon XIV rappelle que la véritable écologie chrétienne est d’abord un acte de foi. Elle consiste à découvrir dans la création la tendresse et la proximité de Dieu, à louer le Créateur, puis à agir concrètement pour protéger et respecter la vie dans toutes ses formes.

Ainsi, la sauvegarde de la maison commune n’est pas une idéologie mais une mission confiée par Dieu à l’homme.

Une mission qui ne se comprend pleinement que si l’on garde Dieu au centre, à l’exemple de saint François d’Assise, et que si l’on reconnaît que toute beauté, toute harmonie et tout respect proviennent de Dieu et doivent toujours retourner vers Lui.

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