Ce week-end de Pentecôte , les routes menant à Chartres ont vu passer bien plus qu’un simple cortège de pèlerins. Elles ont porté une Église en marche, unie non par des étiquettes ni des oppositions stériles, mais par une même foi profonde en Jésus-Christ. Aux côtés de l’abbé de Massia, aumônier général du pèlerinage de Chrétienté, deux évêques ont prié ensemble : Monseigneur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, connu pour sa défense de la Tradition de l’Église, et Monseigneur Philippe Christory, évêque de Chartres, qui a lui-même invité ce pèlerinage à venir prier dans sa cathédrale, sur les terres de son diocèse.
Sur le même autel, devant le même Dieu, dans une même liturgie célébrée avec une solennité recueillie, ces deux prélats ont montré ce qu’est l’unité véritable : une communion qui ne juge pas, qui ne calcule pas, qui ne divise pas, mais qui s’enracine dans l’adoration du Christ. Il ne s’agissait plus de « tradi » ou de « pas tradi », mais simplement de fidèles, jeunes et anciens, marchant ensemble dans la même direction : vers le Ciel.
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Dans son homélie, Monseigneur Christory a rendu un hommage fort et respectueux aux pèlerins et a exprimé une réelle compréhension réelle de ce que vivent ces fidèles. La procession finale en est le témoignage éclatant : l’on y voit,Monseigneur Christory marcher à la suite de l’abbé de Massia et de Monseigneur Schneider, tous trois unis dans une même prière, dans une même fidélité, sans posture, sans artifice.
Si l’on cherche ce que peut signifier le todos, todos, todos si cher au pape François, c’est ici qu’il prend tout son sens : tous unis autour du Christ. Il ne s’agissait pas d’un slogan vide ou d’une idéologie à promouvoir, mais d’un témoignage vivant. Ni calculs, ni revendications, ni compromis : simplement l’Église fidèle, rassemblée dans la prière et portée par la foi. Le reste a bien peu d’importance.
