Dans un clip dévoilé le 19 mai 2025, le chanteur Pascal Obispo livre bien plus qu’une chanson : un acte de foi. À la fin de Notre Dame et la France, il plante une grande croix en bois au sommet d’une colline, dressant ainsi un calvaire face à l’histoire et à l’oubli. Ce geste symbolique, rare dans le paysage artistique contemporain, interpelle profondément les âmes chrétiennes et les cœurs attachés à l’identité de notre pays.Réalisé par Philippe Lellouche, le clip met en scène une errance poétique et douloureuse à travers les symboles d’une France blessée : Notre-Dame, Verlaine, Hugo, Van Gogh, Ravel, les Lumière… Tous semblent abandonnés au fil des couplets. Mais l’espérance renaît au dernier plan, là où le chanteur s’agenouille devant une simple croix, comme pour réparer, humblement, une trahison culturelle et spirituelle.
« Je vous salue Marie, amour année zéro » : cette parole, extraite du refrain, sonne comme une oraison funèbre pour une France qui a renié ses racines, mais aussi comme une prière pour sa résurrection. En plantant un calvaire, Pascal Obispo fait plus qu’un hommage : il confesse, en images, la nécessité d’un retour aux sources. Un retour au Sacré.Dans un paysage artistique souvent acquis à des valeurs contraires à la foi chrétienne, ce clip fait figure d’exception. Loin des provocations stériles, Notre Dame et la France assume un patriotisme incarné, doux et grave, enraciné dans la foi, la beauté et la mémoire. Il ne s’agit pas d’un pamphlet politique, mais d’un cri du cœur – celui d’un homme qui, après avoir « fermé le piano », rouvre le ciel.
On aurait pu s’attendre à voir un artiste comme Vianney, chanteur ouvertement catholique, s’approprier une telle démarche spirituelle et symbolique. Mais c’est finalement Pascal Obispo qui a osé aller jusqu’au bout de ce témoignage silencieux mais percutant, en laissant parler le bois de la croix.Ce geste trouve d’ailleurs un écho profond dans les déclarations que l’artiste a faites au fil des années. En 2017, à l’occasion de sa participation à la comédie musicale Jésus, il confiait au magazine Famille Chrétienne : « Moi, j’ai notamment reçu le catéchisme. Cela m’a nourri, cela reste ancré en moi », avant d’ajouter cette phrase bouleversante : « Jésus ne m’a jamais quitté ». Une affirmation rare, sincère et courageuse dans le paysage médiatique français.
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Et peut-être n’est-ce pas un hasard si son nom de scène, Obispo, signifie littéralement évêque en espagnol. Comme si, par sa voix et son geste, il rappelait une mission plus haute : celle d’éveiller les consciences, de réveiller la foi, de tracer à nouveau le signe de la croix dans un pays qui l’a trop souvent effacé.
« Car je sais qu’il n’y aura jamais plus beau que la France » : cette ultime déclaration n’est pas une nostalgie creuse, mais une fidélité. À la fin de la vidéo, la croix demeure, dressée, silencieuse, plus forte que tous les renoncements évoqués. Comme un appel à l’âme d’un peuple.
Extrait final du clip de la chanson Notre Dame et la France
Paroles de la chanson Notre Dame et la France – Pascal Obispo
J’ai fini par quitter Notre Dame et la France
Les sanglots de Verlaine, Hugo et ses souffrances
Valjean, Quasimodo, misérables martyrs
J’ai préféré partir, sans jamais revenir
J’ai fini par quitter Notre Dame et la France
Abandonner Van Gogh, aux tournesols de Vence
Les hallucinations, à Saint Rémy l’absinthe
Ajouter des couleurs, à la lumière éteinte
J’ai fini par quitter Notre Dame et la danse
Du Boléro d’Ravel, roul’ment sans dissonance
Et plutôt qu’m’essayer à d’autres originalités
J’ai fermé le piano, et avalé la clé
J’ai fini par quitter Notre Dame toute haute
Et laisser Vincent, François, Paul et tous les autres
Auguste à Louis Lumière, mon cinéma d’avant
Romy à Delon, et Signoret à Montand
J’ai fini par quitter Notre Dame et l’enfance
Sa liberté chérie, les rois, les présidences
Tout ce qui était nous, trois couleurs d’un drapeau
Je vous salue Marie, amour année zéro
J’ai fini par aller, quand d’autres s’impatientaient
Voir ailleurs si on savait, apprendre à aimer
Et laver nos blessures, dans un bain de jouvence
Sans jamais oublier, Notre Dame et la chance
D’avoir eu dans la vie, cette correspondance
Car je sais qu’il n’y aura jamais
Plus beau que la France
Oui je sais qu’il n’y aura jamais
Plus beau que la France
intégralité du clip de la chanson