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Le pacte du diable : de la clinique Tavistock à Fiducia supplicans

Il est terrifiant de constater que des enfants âgés de trois ans ont été dirigés vers la clinique Tavistock pour envisager des changements de sexe...

La question du changement de sexe continue de soulever des préoccupations majeures et de se heurter de front aux enseignements de la foi catholique. Alors que des institutions médicales telles que la clinique Tavistock au Royaume-Uni prétendent offrir de l’aide aux individus souhaitant modifier leur identité de genre, un combat terrible entre le bien et le mal se déroule, opposant la négation du caractère divin de chaque être humain à la foi en la sacralité de la création divine.

Cette clinique sensée être fermée continue de proposer ses services maléfiques, actuellement, il n’y a pas de limite d’âge pour les consultations à la clinique GIDS, gérée par la Fondation Tavistock and Portman NHS Trust, située au nord de Londres. Cependant, le NHS ( service de santé anglais) envisage d’introduire une limite d’âge minimale de sept ans pour les orientations, afin « de protéger les plus jeunes enfants qui pourraient ne pas être en mesure de s’exprimer correctement devant les médecins »... comme si a 7 ans à peine en âge de bien s’exprimer un enfant pouvait avoir la maturité de savoir si il avait ou non le bon sexe ?

Les données publiées montrent que la clinique a reçu 12 enfants de trois ans entre 2010 et 2020, ainsi que 61 enfants de quatre ans, 140 enfants de cinq ans et 169 enfants de six ans. Le nombre de jeunes orientés vers le GIDS, année après année, montre à quel point le concept se propage rapidement, passant de 136 signalements en 2010-11 à 3 585 une décennie plus tard, pour un total d’environ 19 000 enfants de tous âges au cours de 25 ans de pratique.

Il est terrifiant de constater que des enfants âgés de trois ans ont été dirigés vers la clinique Tavistock pour envisager des changements de sexe…

Chaque individu est créé à l’image de Dieu, et son sexe biologique fait partie intégrante de cette création divine. L’idée de modifier délibérément son sexe biologique est ouvertement un renoncement à la volonté divine et à l’ordre naturel établi par Dieu.

De son coté, le récent décret Fiducia supplicans, approuvé par le Pape François, ne fait que participer, à sa manière, à ce phénomène terrifiant… Acceptant tout et ne refusant rien, il banalise et normalise les unions homosexuelles , ce décret apporte sa pierre à l’édifice du dogme de la confusion sur l’identité fondamentale d’une famille et le rôle de l’homme et de la femme.

Un pacte démoniaque semble avoir été signé entre une partie de l’Eglise et les tenants d’une idéologie mortifère. L’on peut imaginer dans le futur que pour les mêmes raisons d‘inclusion , par exemple, le clonage humain soit accepté et reconnu par certaines autorités religieuses.

Au nom de l’ouverture à tous, les autorités vaticanes du moment ont étalé dans l’Eglise toutes les folies d’une boîte de Pandore ouverte par la société civile moderne et cela sans aucune restriction ni aucune obligation de Vérité.

Mais l’Espoir est là…

Rien n’est perdu cependant car il est encourageant de voir la levée de boucliers de nombreux évêques, cardinaux et prêtres qui refusent toute compromission de la Sainte Ecriture avec les exigences décadentes de ce monde.

L’émergence de critiques et de réserves au sein de l’Église catholique envers le Pape François provient d’évêques et de cardinaux qui n’avaient pas exprimé publiquement leurs inquiétudes auparavant. Les critiques viennent principalement d’Afrique et de certaines régions d’Europe.

Bien que ces oppositions soient pour l’instant minoritaires, elles remettent en question la direction du pontificat de François, en particulier en ce qui concerne des questions doctrinales et pastorales. Il est clair que ces critiques pourraient créer des tensions lors du prochain conclave papal, lorsque le Pape François quittera ses fonctions, et que cela pourrait entraîner un conclave prolongé et controversé… l’on espère alors l’élection d’un Pape dans la lignée de Jean-Paul II ou de Benoit XVI.

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