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Attentat à la basilique de Nice : trois morts dans des crimes anti-chrétiens qui ont bouleversé la France

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Le procès qui s’ouvrira lundi 10 février 2025 devant la cour d’assises spéciale de Paris sera l’occasion de rappeler l’importance de défendre le respect de la foi chrétienne et de son héritage

Le 29 octobre 2020, un crime anti-chrétien d’une violence extrême a secoué la ville de Nice. Brahim Aouissaoui, un terroriste tunisien de 21 ans, a pénétré dans la basilique Notre-Dame de Nice , tuant trois trois personnes dans un acte brutal de haine. La cible de cet attentat, comme tant d’autres dans des lieux de culte à travers le monde, était la communauté chrétienne elle-même.

Trois vies ont été fauchées ce jour-là : Nadine Devillers, une femme de 70 ans, a été tuée de manière barbare, presque décapitée. Vincent Loquès, le sacristain de la basilique, a été égorgé devant l’autel. Enfin, Simone Barreto Silva, une Brésilienne de 44 ans, est morte dans un restaurant voisin après s’être réfugiée suite à ses blessures. Tous ces actes ont été commis avec une haine dirigée contre la foi chrétienne, symbolisant une attaque contre les chrétiens dans leur propre lieu de prière.

L’attaque a pris fin lorsqu’une colonne de cinq policiers est intervenue vers 9h, cernant la basilique Notre-Dame de l’Assomption. L’assaillant, dans un dernier acte de défiance, s’est jeté sur les forces de l’ordre en criant « Allah Akbar ! » avant d’être blessé. Il a été touché par des balles et électrocuté par un taser. Brahim Aouissaoui a ensuite été transporté d’urgence à l’hôpital où il a été opéré et soigné pour ses blessures.

« L’arme du crime », un couteau de 17 centimètres de long, a été retrouvée à proximité du terroriste. À côté, un sac contenant des effets personnels et deux couteaux non utilisés ont été saisis, comme l’a rapporté le procureur antiterroriste Jean-François Ricard le soir même de l’attaque.

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L’itinéraire du migrant Brahim Aouissaoui

Le 20 septembre, Brahim Aouissaoui fait partie des 24 migrants interceptés par les gardes-côtes italiens et débarqués à Lampedusa. Après avoir été placé en quarantaine à bord d’un navire, il est transféré à Bari le 9 octobre, après avoir essuyé un refus d’entrée en Italie et un ordre de quitter le territoire. Cependant, Aouissaoui n’a aucunement l’intention de regagner la Tunisie. Son objectif est ailleurs : il est venu pour frapper la France. En quête de ressources, il sollicite l’aide de Tunisiens rencontrés en chemin, parvient à rassembler de l’argent et prend un bus en direction de Palerme, où il arrive le 12 octobre.

De là, il se rend dans la petite ville d’Alcamo, où il travaille à la cueillette des olives. Le 27 octobre, après avoir voyagé via Rome, Gênes et Vintimille, Aouissaoui atteint Nice à 20h03.

Il récupère un repas lors d’une distribution alimentaire, puis trouve un hall d’immeuble pour y passer la nuit. Le lendemain, il se rend à la mosquée avant de commencer son repérage autour de la basilique à partir de 11 heures. Tout au long de la journée, il fait des allers-retours entre la mosquée et la basilique, avant de retourner dormir dans le même hall d’immeuble qu’il avait occupé la veille.

Il s’agit donc de crimes clairement prémédités, commis par un homme qui considère la France comme le « pays des mécréants et des chiens ». ( source actu-juridique.fr)

Ces meurtres abominables, perpétrés dans une église ne doivent pas être réduits au silence ou à l’oubli. En tant que catholiques, nous devons dénoncer sans relâche ces crimes anti-chrétiens, car ne pas en parler serait une grave offense à la mémoire de ces innocents qui ont perdu la vie pour leur foi.

Le procès qui s’ouvrira lundi 10 février 2025 devant la cour d’assises spéciale de Paris sera l’occasion de rappeler l’importance de défendre le respect de la foi chrétienne et de son héritage en dénonçant ces actes barbares perpétrés au nom d’un dieu…

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