Ce qui s’est produit à Arbérats-Sillègue le lundi 30 juin n’est pas une simple provocation, ni un happening artistique douteux, mais un acte de profanation grave et revendiqué. Dans le cadre du festival basque « Euskal Herria Zuzenean », une femme programmée comme artiste a été filmée debout sur la table du Saint Sacrifice de l’église du village, mimant des gestes obscènes et proférant des paroles ouvertement antichrétiennes.
La scène a été relayée avec fierté sur les réseaux sociaux. Elle y affirme avec arrogance : « Nous avons profané, blasphémé et dénoncé les abus sexuels dans l’Église. » Ainsi, l’obscénité est revendiquée comme dénonciation, et la profanation devient un acte militant. Confondre l’autel du Christ avec une scène de théâtre militant, voilà où en est tombée une certaine idée de la culture.Le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, par la voix de Monseigneur Marc Aillet, a condamné fermement ces gestes : « De tels agissements, qui précisons-le, se sont produits dans une église consacrée au culte, heurtent profondément la communauté catholique. Ils constituent, aux yeux de l’Église, un sacrilège qui appelle un acte de réparation. »
Mais au-delà de cette condamnation légitime, une question brûle les lèvres des fidèles : la République va-t-elle encore une fois honorer ceux qui piétinent le sacré catholique ?
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Rappelons que le mercredi e 2 juillet 2025, la ministre de la Culture a nommé Barbara Butch chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, quelques mois après qu’elle eut parodié la Cène du Christ lors des Jeux olympiques de Paris 2024, se présentant en Christ travesti dans une mise en scène obscène. Ce geste officiel a provoqué une vive indignation et une véritable blessure parmi les chrétiens, et suscité une lettre ouverte accusant le ministère d’avoir « manqué à l’honneur » qu’il devrait incarner.
Légitimer la haine antichrétienne sous couvert de liberté artistique, voilà désormais ce qui semble tenir lieu de politique culturelle. Lorsqu’une synagogue ou une mosquée est profanée, la réaction est immédiate, à juste titre. Mais quand une église est souillée, c’est le silence, ou pire, l’indifférence complice. La République serait-elle à ce point sélective dans son indignation ?Les catholiques de France ne demandent pas de privilège, mais le respect. Respect de leurs lieux de culte, respect de leurs symboles, respect de leur foi. Ce qui s’est passé à Arbérats-Sillègue est une insulte publique à tout cela, un crachat sur le visage du Christ et de son Église.
Et pendant que les fidèles prient pour réparer l’outrage, le ministère de la Culture s’enfonce dans le silence. Jusqu’à quand ?
Nous attendons également une réaction de condamnation et plus de fermeté de la part du nouveau président de la Conférence des Evêques de France mais Monseigneur Aveline la fera t-il cette declaration ?
Vidéo de la profanation
Ayer di un gran monólogo en el festi Euskal Herria Zuzenean. En una iglesia sin desacralizar 200 personas hicimos tambalear los cimientos del catolicismo a carcajada limpia. Mancillamos, blasfemamos y denunciamos los abusos sexuales de la iglesia.
— Ane Lindane (@LindaneAne) June 30, 2025
HIL DA JAINKOA! pic.twitter.com/rIG6aXa9Y8