Sous prétexte d’égalité, la Commission européenne lance un plan quinquennal LGBT qui s’en prend frontalement à l’ordre naturel voulu par Dieu et inscrit dans la raison humaine. La “stratégie LGBTIQ+ 2026-2030” veut criminaliser la défense de la famille, du mariage et de la différence sexuelle, fondements mêmes de la loi naturelle. Derrière le mot “haine”, répété 36 fois, se cache une Europe qui veut effacer ses racines chrétiennes pour ériger en dogme la confusion des identités.Ursula von der Leyen a une nouvelle fois échappé au vote de censure du Parlement européen. Forte de ce soutien renouvelé, la présidente de la Commission se lance dans une entreprise autrement plus ambitieuse : refonder les consciences européennes au nom d’une idéologie présentée comme un progrès social. Sa « stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2026-2030 » n’est pas un simple programme administratif. C’est une véritable feuille de route pour remodeler la culture et la législation des États membres autour d’une vision purement idéologique de l’homme, détachée de la nature et de la foi.
Ce document de 22 pages, dévoilé à Bruxelles par la commissaire à l’Égalité Hadja Lahbib, mentionne le mot haine pas moins de 36 fois. Une répétition quasi obsessionnelle qui révèle la logique sous-jacente : faire de toute contestation morale ou religieuse une infraction pénale.En l’absence de définition claire de ce qu’est “la haine”, le champ d’application devient sans limite. Dans ce cadre, affirmer que le mariage unit un homme et une femme, ou que la différence sexuelle est constitutive de l’identité humaine, pourrait bientôt être assimilé à un discours haineux. Les parents s’opposant à des cours de sensibilisation LGBTQ+ à l’école ou les prêtres prêchant la morale chrétienne risquent d’être poursuivis au nom de la tolérance.
Ce glissement sémantique, volontairement entretenu, n’est pas anodin. Il traduit une inversion morale majeure : la défense de la vérité devient une offense, la fidélité à la loi naturelle devient un délit. L’Union européenne, en prétendant protéger les minorités, s’arroge en réalité le pouvoir de définir ce qu’il est permis de croire, de dire et d’enseigner.
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Depuis 2019, sous la présidence de von der Leyen, la Commission européenne a ouvert grand ses portes aux lobbies LGBTQI+. Le rapport Beneath the Surface, publié par l’Athena Forum, documente cette infiltration progressive. Les auteurs y décrivent « une expansion constante et largement inaperçue des cadres de référence de l’identité de genre » au sein même des institutions.Autrefois cantonnés aux milieux militants, ces concepts sont désormais devenus des normes administratives et politiques. Des groupes de travail, financés par des millions d’euros issus des fonds européens, participent à l’élaboration de politiques publiques, influencent les législations et imposent leurs terminologies dans les documents officiels.
C’est un système de vases communicants : les mêmes réseaux écrivent les rapports, participent aux consultations et reçoivent les subventions censées appuyer leurs propres revendications. Ce mécanisme, payé par les contribuables européens, sert un objectif clair : déconstruire la conception chrétienne de l’homme et de la société.
La commissaire Hadja Lahbib a également annoncé la volonté de l’Union d’interdire les « pratiques de conversion », qu’elle présente comme “nocives” et “contraires à la dignité humaine”. En réalité, ces accompagnements ne sont ni coercitifs ni médicaux : ils consistent le plus souvent en un dialogue volontaire avec un psychologue, un prêtre ou une communauté de prière. Interdire ces espaces de liberté intérieure revient à nier le droit fondamental d’une personne à se réconcilier avec son identité biologique et sa foi.
Cette criminalisation de la liberté spirituelle révèle la nature profonde du projet européen actuel : un totalitarisme doux, qui prétend libérer l’homme tout en le privant du droit de chercher la vérité sur lui-même.
Sous les apparences d’une politique d’égalité, c’est l’âme même de l’Europe qui est visée. L’Union renonce à la loi naturelle, c’est-à-dire à cette sagesse inscrite dans la création, accessible à la raison, et que la Révélation chrétienne a élevée à la dignité de vérité.Ursula von der Leyen prétend défendre les droits, mais elle bafoue la première des libertés : celle de penser et de croire selon la vérité. En s’érigeant contre la loi naturelle, l’Europe s’éloigne de son identité chrétienne pour adopter une vision technocratique et sans racines de l’homme.Il revient désormais aux chrétiens, aux familles et aux peuples d’Europe de refuser cette rééducation idéologique, non par la colère, mais par la fidélité à la vérité et la lumière de l’Évangile.Car si l’Europe veut effacer la loi naturelle, il appartient aux chrétiens de la lui rappeler, pour que la civilisation née du Christ ne sombre pas dans l’oubli.