New York vient d’élire Zohran Mamdani, 34 ans, premier maire musulman de son histoire et membre du Parti démocrate. Un tournant symbolique pour la capitale économique des États-Unis, qui confie désormais sa direction à un homme dont les positions sociétales rompent clairement avec la tradition morale chrétienne, et même, à bien des égards, avec la morale religieuse tout court.Mamdani a remporté la mairie avec 50,4 % des voix, devançant Andrew Cuomo, ancien gouverneur devenu candidat indépendant, et Curtis Sliwa, représentant du Parti républicain. Il succédera à Eric Adams le 1er janvier 2026.
Pendant sa campagne, Zohran Mamdani a promis de consacrer 65 millions de dollars de fonds publics aux traitements hormonaux et chirurgies de « transition de genre », y compris pour les mineurs. Ce projet, présenté comme une réponse à une mesure fédérale du président Donald Trump limitant ces financements, témoigne d’un engagement idéologique sans nuance en faveur de la théorie du genre, que l’Église catholique, et d’ailleurs nombre d’autorités religieuses musulmanes, considèrent comme une négation de la nature créée.
Le futur maire souhaite également créer un Bureau des affaires LGBTQIA+ et faire de New York une « ville sanctuaire » pour les militants et personnes LGBTQIA+
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Ces mesures inscrivent la ville dans une logique de militantisme culturel plutôt que dans une vision commune du bien, où l’écoute et le respect de la vérité morale laissent place à la revendication identitaire.Mamdani s’est également distingué par son soutien sans réserve à l’avortement. Il a promis de doubler les financements municipaux destinés au New York Abortion Access Fund et au Abortion Access Hub, accusant les centres pro-vie de « désinformation ». Ces propos, qui criminalisent les œuvres de charité œuvrant pour la vie, traduisent une rupture frontale avec l’héritage moral chrétien qui a façonné la civilisation occidentale et inspiré des générations de soignants, de prêtres et de bénévoles.
Qu’un homme de foi, fût-il musulman, adopte des positions aussi radicalement opposées aux principes de la loi naturelle et à la dignité de la vie humaine interroge profondément. Sous couvert de tolérance et d’ouverture, Zohran Mamdani incarne une vision du monde où la morale révélée est remplacée par le droit illimité de l’individu à se redéfinir lui-même, sans Dieu ni repère.New York, jadis façonnée par la foi de millions d’immigrés chrétiens, devient ainsi le laboratoire d’un nouveau progressisme spirituellement vide, où les dogmes de la modernité prennent la place de la foi, et où la liberté est confondue avec la toute-puissance du désir…que Mandani soit musulman est presque anecdotique tant ses prises de positions sont également à l’opposé des préceptes de l’islam.En élisant Zohran Mamdani, la ville qui ne dort jamais semble avoir choisi d’oublier la lumière qui l’avait fondée, celle de la vérité sur l’homme, créé à l’image de Dieu.


