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Saint Brice, évêque de Tours (+ v. 444)

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L’Église fait mémoire de saint Brice, successeur de saint Martin de Tours, figure contrastée et pourtant profondément attachante de la première Église de Gaule.Selon la tradition, Brice fut recueilli et formé par saint Martin lui-même, dont il fut le disciple. Mais sa jeunesse fut marquée par la fougue et la vanité. Les anciens récits rapportent qu’il quitta le monastère pour vivre dans le faste, entouré de chevaux et d’esclaves, loin de l’humilité monastique à laquelle son maître l’avait initié. Ce n’est qu’à la mort de saint Martin qu’il se convertit sincèrement, choisissant de suivre son exemple de service et de pauvreté évangélique.

Devenu évêque de Tours, Brice exerça son ministère pendant près de quarante ans, au prix de nombreuses épreuves. Calomnié, accusé injustement d’avoir engendré un enfant avec une religieuse, il fut contraint de se rendre jusqu’à Rome pour se justifier devant le pape. Son innocence fut reconnue, et son peuple, touché par sa patience et sa foi, le rappela sur le siège épiscopal.Saint Brice mourut vers l’an 444, après avoir consacré sa vie à l’Église et à la conversion de son cœur. Les fidèles de Tours, témoins de sa droiture retrouvée, le considérèrent aussitôt comme un saint et l’honorèrent dès sa mort.

De nombreux lieux en France gardent le souvenir de son nom : Saint-Brice, Saint-Brisson, ou encore Saint-Brès témoignent de la vénération populaire qui lui fut rendue au fil des siècles.Souvenons-nous aujourd’hui de ce saint au parcours bouleversant, celui qui, après avoir connu la vanité et la chute, sut se relever dans la lumière de la miséricorde.

Avec nominis

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