Après avoir rouvert ses portes au public, la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore un complément de dons pour achever sa restauration. Plus de 840 millions d’euros ont déjà été recueillis, mais l’établissement public maître d’ouvrage estime que 140 millions supplémentaires sont indispensables.Depuis l’incendie d’avril 2019, le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris a mobilisé une vaste chaîne de solidarité. Selon l’établissement public qui conduit les travaux, plus de 840 millions d’euros de dons ont été versés par quelque 340 000 donateurs répartis dans 150 pays. Ces sommes ont permis de sécuriser la cathédrale, de reconstruire la flèche et de restaurer les principales structures intérieures et extérieures. La réouverture, en décembre 2024, a marqué une étape forte, accueillant plus de onze millions de visiteurs.
Il reste toutefois des travaux importants. L’établissement public souligne qu’un complément de 140 millions d’euros est nécessaire pour mener à bien la restauration de plusieurs éléments : la sacristie, qui n’a jamais bénéficié d’une intervention extérieure depuis sa construction, les trois grandes roses, les façades nord et sud du transept, la nef, le presbytère et l’arrière des tours. Ces opérations doivent permettre de protéger durablement l’édifice, d’assurer la cohérence de l’ensemble architectural et de préserver les zones encore fragilisées.
L’organisme public, chargé de la maîtrise d’ouvrage, insiste sur la bonne gestion des fonds déjà reçus et sur la transparence de leur affectation. Il évoque une gestion rigoureuse et se félicite de la générosité des donateurs. Néanmoins, il lance un nouvel appel, afin de poursuivre la restauration dans de bonnes conditions et de ne pas ralentir le calendrier des travaux.
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Notons que la cathédrale Notre-Dame de Paris est désormais le monument le plus visité de la capitale. C’est aussi un lieu de célébration liturgique alors on regrette que les flots de touristes viennent plus dans un musée que dans une église, l’on regrette les tenues vestimentaires qui ne respectent en rien un lieu sacré, on regrette le bruit, le son des tiroirs-caisses, on regrette que la majorité des visiteurs lèvent les yeux vers les pierres et les lumières chaleureuses plus que vers le Seigneur, l’on regrette aussi les rumeurs persistantes sur les dérives de la gouvernance actuelle de la cathédrale. Pourtant l’élan solidaire, né au lendemain de l’incendie, demeure essentiel pour accompagner la dernière phase de ce projet, qui rend progressivement à Notre-Dame de Paris son visage et sa beauté, tournés vers Dieu.


