Monseigneur Ghizzoni, archevêque de Ravenne et président du service national de la CEI pour la protection des mineurs, a déclaré :

Nous ne ferons pas de projection de données ou d’échantillonnage comme l’ont fait d’autres réalités ecclésiales avec des chiffres qui n’attirent que ceux qui veulent semer la zizanie. Nous ne constituerons pas une commission nationale unique composée de personnes qui ne connaissent rien à la vie de l’Église, qui ne sont qualifiées d’objectives que parce qu’elles ne sont ni évêques, ni prêtres, ni croyants.

Cette commission, dit-il en visant la Ciase sans la nommer, “a produit des dégâts ailleurs et n’est pas à imiter.”

“Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de clouer les prêtres au pilori, c’est de prévenir les abus”.

Le jeudi 17 novembre, l’épiscopat italien a présenté le rapport de l’Eglise italienne sur les violences sexuelles :

 Ce sont 89 personnes victimes et 68 auteurs présumés sur la période 2020-2021 qui ont été déclarés.

  Parmi ces 89 victimes, 61 avaient entre 10 et 18 ans, 16 plus de 18 ans, 12 moins de 10 ans. Concernant la typologie des cas signalés : près de 40 % des personnes victimes ont dénoncé des « comportements et paroles inappropriées », 25 % des « attouchements », 15 % du « harcèlement sexuel », 10 % des « rapports sexuels », 5 % « exhibition et pornographie » et 2 % des actes d’exhibition. Pour ce qui est des auteurs présumés, plus de la moitié avait entre 40 et 60 ans au moment des faits, 44 % sont des clercs, 33,8 % des laïcs et 22,1 % des religieux.

Alors la question est :

L’Eglise de France n’en fait-elle pas trop dans ce mea culpa excessif ?

La misère humaine est et sera toujours partie intégrante de l’institution ecclésiastique alors pourquoi pousser le devoir de vérité et la repentance vers un masochisme destructeur pour l’institution de France déjà tellement critiquée par ses ennemis ?

Seul Dieu pourra faire don de sa miséricorde a ceux qui ont commis ces atrocités, Seul Le Seigneur pourra effacer cette infamie, alors pourquoi attendre de la justice des hommes ce qu’ils ne peuvent pas donner.

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