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L’apparition de la Vierge à Catherine Labouré, d’après le tableau peint par Lecerf en 1835.
L’apparition de la Vierge à Catherine Labouré, d’après le tableau peint par Lecerf en 1835.

Apparition de la Médaille Miraculeuse


En l’an 1830, quelques jours après son entrée au noviciat, sainte Catherine Labouré eut le privilège de recevoir des grâces célestes, notamment des apparitions de la Très Sainte Vierge Marie à six reprises. L’une de ces apparitions fut dédiée à la révélation de la Médaille Miraculeuse. Voici le compte rendu qu’elle fit à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :

Un samedi avant le premier dimanche de l’Avent, le 27 novembre 1830, à cinq heures et demi du soir, alors qu’elle était dans la chapelle, Catherine entendit un léger bruit du côté de l’épître,

semblable au froissement d’une robe en soie. En se tournant, elle eut la vision de la Sainte Vierge Marie, vêtue de blanc, avec une robe en soie blanche à manches plates, un voile blanc descendant jusqu’au sol, des cheveux en bandeaux, et les pieds posés sur une boule. Marie présentait également une boule représentant la Terre dans ses mains, avec les mains élevées à la hauteur de son estomac et les yeux tournés vers le ciel. La beauté de son visage était indescriptible.

Soudain, des anneaux ornés de magnifiques pierres précieuses apparurent aux doigts de la Vierge, cachant ses pieds. En même temps, un cadre ovale se forme autour de la Vierge, portant en haut les mots en lettres d’or : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. » Une voix annonce alors à Catherine : “Faites frapper une médaille sur ce modèle ; toutes les personnes qui la porteront au cou présenteront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance.” Le tableau se retourne, révélant le revers de la Médaille, avec le monogramme de la Sainte Vierge composé de la lettre M surmontée d’une croix avec une barre à la base, et les deux saints Cœurs de Jésus et de Marie côte à côte.

Pendant un an, Catherine fut considérée comme une visionnaire par son directeur spirituel. Marie revint ensuite pour lui reprocher que la Médaille n’avait pas encore été frappée. Le Père Aladel, après des hésitations initiales, a décidé de faire frapper la Médaille conformément aux instructions de Catherine. Monseigneur de Quélen, archevêque de Paris, soutint cette décision, et vingt mille médailles furent commandées. En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues, accompagnées de nombreux prodiges, guérisons et conversions à travers le monde.

Pendant que la Médaille Miraculeuse se répandait sur les cinq continents, sainte Catherine Labouré poursuivait humblement son service auprès des personnes âgées dans l’obscurité. À l’âge de soixante-dix ans, juste avant sa mort, elle révéla son secret à sa supérieure. L’approbation officielle de l’Église, les nombreux miracles qui l’accompagnèrent, ainsi que l’humilité extraordinaire de la voyante, attestent de l’origine céleste authentique de la Médaille Miraculeuse.

Source sanctoral

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