Depuis 2000 ans

Après la stupeur, déjà des voix s’élèvent…ces évêques africains qui disent NON à la bénédiction des personnes du même sexe

Photo aci africa
Photo aci africa
La réaction des ces évêques africains est loin d'être un cas isolé , nous avons choisi l'exemple de ces prélats afin de montrer que l'opposition à cette " pseudo bénédiction" est loin de choquer uniquement une partie des catholiques conservateurs ou traditionnalistes de la vieille Europe,

L’Afrique compte environ 256 millions de fidèles catholiques, représentant environ 18 % de la population du continent. Avec l’Asie, l’Afrique reste une terre où le christianisme est en expansion.On enregistre une trentaine de cardinaux, parmi lesquels seuls 17 ont le droit de participer à l’élection papale, sur un total d’environ 125 cardinaux dans le monde. On comptabilise également un peu moins de 700 évêques.

La parole des évêques africains est donc importante et révélatrice du malaise et de l’incompréhension qui demeurent suite à la décision du Saint Siège d’autoriser les bénédictions des personnes du même sexe , hors liturgie.

La réaction des ces évêques africains est loin d’être un cas isolé , nous avons choisi l’exemple de ces prélats afin de montrer que l’opposition à cette  » pseudo bénédiction » est loin de choquer uniquement une partie des catholiques conservateurs ou traditionnalistes de la vieille Europe,

et plus qu’une simple réaction épidermique, l’incompréhension exprimée par une grande majorité des fidèles catholiques révèle un choc profond, une atteinte à la foi.

Aci Africa indique :

Ainsi les évêques catholiques du Malawi ont clairement dit NON à cette forme de bénédiction:
« Les évêques catholiques au Malawi ont interdit la mise en œuvre de la déclaration du Vatican sur la bénédiction des « couples de même sexe » et des couples en d’autres « situations irrégulières », que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) a publiée le lundi 18 décembre sous le titre « Fiducia Supplicans ».

et de poursuivre,

Dans une déclaration de deux pages datée du mardi 19 décembre, les membres de la Conférence épiscopale du Malawi (ECM) offrent « des éclaircissements sur la déclaration sur la signification pastorale des bénédictions Fiducia Supplicans » et interdisent la pratique de telles bénédictions dans la nation d’Afrique australe. « Nous ordonnons que, pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute nature et pour les unions de même sexe de toute nature ne sont pas autorisées au Malawi », déclarent les membres de l’ECM dans leur déclaration collective.

Les membres de l’ECM poursuivent en disant que la déclaration du Vatican du 18 décembre « tout en différenciant la signification et les niveaux de diverses bénédictions, réitère que l’enseignement de l’Église sur le mariage, défini comme une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants, reste ferme ». Ils réaffirment en outre que la déclaration du Vatican du 18 décembre « dit que les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui constitue le mariage et ce qui le contredit ne sont pas autorisés (voir Fiducia Supplicans, Les bénédictions dans le sacrement du mariage, paragraphe) ».

« Le même document souligne que l’Église n’a toujours considéré comme moralement licites que les relations sexuelles vécues dans le cadre du mariage », déclarent les évêques catholiques au Malawi.

En autorisant de telles bénédictions, les membres de l’ECM mettent en garde en se référant à la déclaration du Vatican : « Nous devrions veiller à ce que de telles bénédictions ne soient pas interprétées comme un acte liturgique ou semi-liturgique, similaire à un sacrement, et que de telles décisions qui peuvent faire partie de la prudence pastorale dans certaines circonstances ne devraient pas nécessairement devenir une norme, car l’Église n’a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque cela offrirait d’une certaine manière une forme d’union moralement légitime qui présume être un mariage ou une pratique sexuelle extraconjugale ».

« Alors que nous comprenons l’intérêt légitime et les craintes que cette Déclaration a suscités… nous tenons à assurer tous les catholiques et toutes les personnes intéressées par l’enseignement catholique que l’enseignement de l’Église catholique, une, sainte, catholique et apostolique sur le mariage, demeure », disent-ils, citant le paragraphe 4 de Fiducia Supplicans, soulignant que le mariage est « une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants ».

Source aci Africa

Recevez chaque jour notre newsletter !