Charlie Kirk n’était pas catholique, mais évangélique. Cela ne l’empêchait pas d’être un allié précieux des catholiques, car il défendait les mêmes combats fondamentaux : la dignité de la vie humaine, la protection de la famille, le refus du relativisme moral et l’opposition à l’idéologie du genre. Son engagement dépassait les frontières confessionnelles et portait une voix claire contre la dictature idéologique.Issu d’une famille de Chicago, il avait quitté l’université à 18 ans pour fonder Turning Point USA, une organisation qui a bouleversé l’activisme conservateur sur les campus. Ses débats publics, sa vivacité rhétorique et son humour incisif l’avaient propulsé en quelques années au rang de figure nationale, suivie par des millions de jeunes Américains.Marié à Erika Frantzve, chrétienne dévouée et ancienne Miss Arizona, père de deux enfants, Charlie incarnait aussi un modèle de stabilité familiale dans une société marquée par l’éclatement des repères.
De nombreux témoignages rappellent son humanité, souvent occultée par ses détracteurs. Des personnes vulnérables qu’il avait soutenues, comme Prisha Mosley, revenue d’une transition de genre, ou Rob Smith, militant homosexuel, ont souligné sa bienveillance et sa capacité d’écoute.Monseigneur James Conley, évêque du Nebraska, a déclaré :
« Mon cœur brise à la nouvelle de l’assassinat de Charlie Kirk. Il a dit la vérité et était un guerrier pour le Christ. En tant que chrétiens, nous savons que le Christ a vaincu la mort, et que la vérité ne peut pas être tuée. Je pense qu’on peut dire que Charlie était un martyr de la vérité. » Oui, il s’agit bien d’un martyre in odium fidei. Charlie Kirk n’a pas été tué pour ses ambitions personnelles, mais parce qu’il incarnait une résistance à l’idéologie dominante qui veut remplacer la foi par une nouvelle religion séculière, fondée sur le relativisme moral, le culte de l’individu et l’effacement de toute référence à Dieu.
Son combat reposait sur quelques certitudes fondamentales. Il affirmait que la vie humaine est sacrée dès la conception et que l’avortement reste une tragédie. Il rappelait que la famille est fondée sur l’union d’un homme et d’une femme. Il dénonçait l’idéologie de genre qu’il jugeait destructrice pour les personnes et pour la société. Il défendait la supériorité du libre marché sur le socialisme pour créer l’égalité et la prospérité. Enfin, il proclamait sa foi en Jésus-Christ, qu’il considérait comme le cœur de la civilisation occidentale et le fondement de toute vraie liberté. Ces vérités, il les défendait avec une clarté et une passion qui lui valaient autant d’admirateurs que de détracteurs.
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Au lieu de rappeler qu’aucune mort ne peut jamais être justifiée et que l’assassinat d’un jeune père de famille est une tragédie pour tous, une partie des commentateurs a préféré relativiser, caricaturer sa pensée, voire suggérer que Charlie Kirk avait attiré la haine sur lui. Cette inversion morale atteint un sommet : accuser la victime de nourrir le climat qui l’a condamnée.
Quand un militant progressiste est agressé, on parle d’« atteinte à la démocratie ». Quand un chrétien conservateur est assassiné, on minimise ou on insinue qu’il l’a bien cherché. Cette hypocrisie médiatique est insoutenable.Derrière cet assassinat se profile une idéologie qui se prétend tolérante mais qui ne supporte pas la contradiction. Elle se nourrit de slogans sur l’inclusion et le respect, tout en excluant et en méprisant ceux qui rappellent les vérités fondamentales sur la vie, la famille et la foi. Les mêmes qui condamnent la violence quand elle vise leurs propres rangs trouvent mille excuses lorsqu’elle frappe un chrétien conservateur.
L’objectif est clair : transformer la victime en coupable et justifier la haine en la parant des habits du progrès. Cette inversion morale révèle la véritable nature de l’idéologie dominante, qui n’est pas une recherche de vérité, mais une volonté d’imposer le silence à ceux qui dérangent
L’histoire est claire : le communisme, le nazisme, l’anticléricalisme maçonnique ont tous un jour désigné les chrétiens comme ennemis du progrès. Aujourd’hui, une nouvelle idéologie rejoue la même partition : criminaliser la foi, réduire au silence ceux qui la défendent, d’abord par la censure, ensuite par la violence.Et ce phénomène ne touche pas seulement l’Amérique. En France aussi, nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils expriment leurs convictions chrétiennes ou simplement leur attachement à la famille, à la vie ou à la vérité, se heurtent à la même hostilité. Trop souvent, ils sont caricaturés, marginalisés, voire traités d’extrémistes pour avoir rappelé des évidences que la sagesse humaine reconnaissait depuis toujours. Ce climat de suspicion et de rejet est le terreau d’une violence idéologique qui, tôt ou tard, franchit la frontière de la parole pour s’exprimer par les actes.
Charlie Kirk n’était pas un danger pour la démocratie, mais pour l’idéologie dominante. Voilà pourquoi il a été visé. En assassinant Charlie Kirk, on a voulu tuer un témoin. Mais la vérité qu’il portait ne mourra pas.Son assassinat doit réveiller les consciences. Ce n’est pas telle ou telle Église qui est attaquée, mais tout croyant qui ose rappeler que Dieu existe, que la vie est sacrée, que l’homme n’est pas sa propre mesure.
La haine a montré de quel côté elle était.