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Assemblée nationale : un sursis pour la fin de vie ?

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Au lendemain des rĂ©sultats du vote aux Ă©lections europĂ©ennes, le projet de loi sur ” l’aide Ă  mourir” est automatiquement mis en suspens.

La dissolution de l’AssemblĂ©e nationale a des consĂ©quences directes sur le processus lĂ©gislatif en cours, tel que le projet de loi relatif Ă  “l’accompagnement des malades et de la fin de vie”. Avec la cessation de la lĂ©gislation en cours, tous les projets de loi en instance, y compris celui concernant la fin de vie, sont suspendus. Ceux-ci doivent ĂŞtre rĂ©introduits et rĂ©examinĂ©s par la nouvelle AssemblĂ©e issue des Ă©lections lĂ©gislatives.

L’impact pratique de cette suspension est significatif. Le projet de loi en question, qui Ă©tait en cours d’examen par les dĂ©putĂ©s et entrait dans sa dernière semaine, est maintenant interrompu. Les discussions sur les prochains articles, notamment ceux relatifs Ă  la procĂ©dure de mise en Ĺ“uvre de la demande jusqu’au geste lĂ©tal, sont stoppĂ©es.

Une fois que la nouvelle Assemblée sera en place, le gouvernement pourra décider de redéposer le projet de loi, ce qui impliquera de recommencer tout le processus législatif, y compris les débats, les amendements et les votes.

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