La police turque a arrêté un Tadjik et un Tchétchène munis de passeports russes, soupçonnés d’être les auteurs de l’attaque survenue dimanche matin à l’église italienne de Santa Maria à Istanbul, au cours de laquelle un Turc de 52 ans a perdu la vie. C’est le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya qui a annoncé cette nouvelle, précisant que l’enquête est en cours pour déterminer le lien entre les deux suspects et l’État islamique , qui a revendiqué l’attaque. Si cela est confirmé, il s’agirait de la première attaque de l’État islamique en Turquie depuis le Nouvel An 2017, lorsque qu’un terroriste avait attaqué la discothèque Reyna à Istanbul, tuant de nombreuses personnes.
Selon la dynamique de l’attaque, il semblait s’agir davantage d’une exécution que d’un attentat, d’autant plus qu’il n’y a eu aucun autre blessé malgré les armes automatiques utilisées.
Plus tard, l’État islamique a revendiqué l’attaque via ses canaux Telegram. Les images des caméras de sécurité montrent deux hommes le visage couvert de cagoules noires, et les mains cachées dans leurs poches. Lors de l’attaque, l’un d’entre eux portait des lunettes de soleil. Le président Recep Tayyip Erdogan, qui se trouvait dans la province d’Eskisehir en Anatolie centrale pour un événement de son parti en vue des élections locales de mars, a exprimé ses condoléances lors d’un appel téléphonique au prêtre de l’église italienne et à d’autres responsables locaux.
Le pape François a exprimé son soutien à l’Église catholique après l’attaque, lors de ses commentaires à la fin de sa prière hebdomadaire de l’Angélus sur la place Saint-Pierre au Vatican.
Les images de l’attaque , tout s’est déroulé très vite…
En décembre de l’année dernière, les forces de sécurité turques avaient arrêté 32 suspects pour leurs liens présumés avec les djihadistes de l’État islamique, qui planifiaient des attaques contre des églises, des synagogues et l’ambassade irakienne.
Les extrémistes de l’État islamique ont commis plusieurs attaques en Turquie, notamment contre une discothèque à Istanbul en 2017, faisant 39 morts. Dans leur revendication, l’État islamique a affirmé que l’attaque était une réponse à l’appel du groupe à tuer des juifs et des chrétiens partout.
Source agi.it
