Au moins onze personnes ont été tuées ce dimanche lors d’une fusillade survenue sur la célèbre plage de Bondi, à Sydney, alors qu’était célébrée une fête de Hanouka. Cette attaque, d’une extrême violence, a frappé un lieu très fréquenté et a visé une célébration organisée par la communauté juive, plongeant l’Australie dans la stupeur et l’émotion.Les faits se sont déroulés en pleine journée, provoquant un mouvement de panique massif parmi les participants et les passants. De nombreuses personnes ont été contraintes de fuir précipitamment pour sauver leur vie, tandis que les services d’urgence intervenaient pour sécuriser la zone, porter assistance aux blessés et tenter de rétablir l’ordre.
Face à ce drame, l’archevêque de Sydney, Monseigneur Anthony Fisher, a publié un message marqué par la gravité, appelant à la prière après ce qu’il a qualifié de « nouvelles horribles » :
« Alors que nous suivons les nouvelles horribles qui nous parviennent de la fusillade de ce soir à Bondi Beach, prions pour les personnes tuées ou blessées, pour les nombreuses personnes qui ont été contraintes de fuir pour sauver leur vie et pour nos services d’urgence qui tentent actuellement de protéger la population. »

Par cette déclaration, l’archevêque Anthony Fisher a exprimé sa solidarité avec les victimes juives , leurs familles et l’ensemble des personnes touchées par cette attaque, tout en soulignant le rôle crucial des forces de secours mobilisées dans des circonstances particulièrement éprouvantes.L’attentat s’est produit alors que la communauté juive célébrait Hanouka, la fête des Lumières, qui commémore la reconsécration du Temple de Jérusalem et le miracle de l’huile ayant brûlé huit jours malgré la pénurie. Hanouka est, dans la tradition juive, un symbole puissant de résistance spirituelle, de fidélité religieuse et de victoire de la lumière sur les ténèbres, ce qui confère à cette attaque une portée particulièrement lourde de sens.
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Sur le plan international, l’émotion a dépassé les frontières australiennes. Le Premier ministre israélien a directement mis en cause le gouvernement australien, l’accusant d’avoir « jeté de l’huile sur le feu de l’antisémitisme », dénonçant un climat qui, selon lui, favorise la banalisation de la haine antijuive et la mise en danger des communautés juives dans le monde.De son coté, Le message de l’archevêque de Sydney s’est conclu par une invocation à la Vierge Marie, confiant les victimes et la ville à la prière de l’Église.
Au-delà du drame australien, cette attaque s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une recrudescence alarmante des violences visant des Juifs, y compris en dehors du Moyen-Orient. Elle rappelle tragiquement que l’antisémitisme n’est ni abstrait ni lointain, mais qu’il tue, y compris lors de célébrations religieuses.


