La situation au Liban est plus qu’alarmante, deux ans et demi après l’explosion du port de Beyrouth. Face à la crise, les Églises du pays ont lancé un appel à l’aide, alors que l’Œuvre d’Orient dresse un état des lieux préoccupant. Les besoins élémentaires de la population sont en effet de plus en plus difficiles à satisfaire, et les Églises sont souvent les seules à pouvoir répondre à ces besoins.
Mais pour combien de temps encore ? La question est cruciale, alors que la crise économique et politique que traverse le pays est loin d’être résolue. Les Églises ont certes mis en place des programmes de soutien aux plus démunis, mais la situation est de plus en plus difficile à gérer. Les coûts des denrées de base ont explosé, les pénuries d’électricité et de carburant sont devenues courantes, et les hôpitaux manquent de tout.
Dans ce contexte, l’appel à l’aide lancé par les Églises est crucial. Les partenaires européens qui se sont rendus à Beyrouth ont ainsi pu constater de visu la gravité de la situation, et l’importance de mobiliser des ressources pour soutenir la population libanaise. Mais il ne suffira pas de quelques gestes symboliques pour résoudre la crise. Il faudra du temps, de l’argent, et surtout une volonté politique forte pour sortir le pays de cette impasse.
Dans l’immédiat, les Églises continuent de faire leur possible pour aider les plus démunis, mais elles savent que leurs ressources sont limitées. Face à l’ampleur de la crise, il faudra mobiliser toutes les bonnes volontés pour apporter une aide concrète et durable à la population libanaise. Les Églises ont lancé un appel à l’aide, mais c’est toute la communauté internationale qui doit se mobiliser pour soutenir le Liban dans cette période difficile.
