Alors que les chrétiens du monde entier poursuivent le temps de l’Avent, une exposition présentée au Künstlerhaus de Vienne détourne et ridiculise les symboles du christianisme. Intitulée « You shall make for yourself an image », « Tu te feras une image ». elle choisit précisément la période de Noël pour exhiber des œuvres ouvertement provocatrices, au mépris de millions de fidèles chrétiens , et restera visible jusqu’au début de février 2026.

L’exposition qui se tient actuellement à Vienne dépasse de loin les limites de la provocation artistique habituelle. Beaucoup y voient une volonté assumée de profaner ce que les chrétiens tiennent pour sacré. Les œuvres détournent la figure du Christ, tournent en dérision la Vierge et ridiculisent des symboles centraux de la foi, souvent dans des mises en scène grotesques ou volontairement outrageantes. Il ne s’agit pas d’un dialogue culturel, mais d’une attaque frontale sous couvert de modernité esthétique. La période choisie renforce encore l’intention, l’ouverture durant l’Avent et la persistance durant Noël traduisant une volonté d’humilier ce que d’autres cherchent à contempler dans le recueillement.
Les œuvres présentées au Künstlerhaus ne laissent aucune ambiguïté quant à leur intention provocatrice et blessante de millions de chrétiens. L’une des pièces les plus commentées montre une figure verte grotesque, rappelant une mascotte ou un personnage de bande dessinée, clouée sur une croix à la manière du Christ crucifié.
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Une autre met en scène un acteur ou performeur déguisé en créature animale, assis dans une posture évoquant la prière ou la confession, mêlant sacré et caricature. Une autre encore détourne la représentation traditionnelle de la Vierge Marie, la plaçant dans un cadre visuel qui en altère profondément la dignité. Une dernière œuvre montre deux corps quasi nus dans une posture dramatique, rappelant une Pietà mais dénuée de toute dimension sacrée, réduisant un symbole de compassion à une performance corporelle. Ces détournements, accumulés les uns après les autres, composent un ensemble dont l’objectif semble clair : désacraliser, dérisionner et banaliser ce que le christianisme porte de plus central.

Les symboles ainsi manipulés ne sont pas de simples objets du passé mais des signes vivants de la foi de millions de personnes. Les réduire à des accessoires de satire revient à nier leur dimension sacrée et à mépriser leurs fidèles. Dans une société européenne de plus en plus marquée par le relativisme, ces provocations répétées contre le christianisme témoignent d’un climat où l’on considère désormais acceptable de tourner en dérision ce qui constitue le cœur spirituel d’une civilisation entière.
Dans ce contexte, l’exposition viennoise n’apparaît pas comme un événement isolé, mais comme le symptôme d’une tendance plus large où les convictions religieuses chrétiennes sont reléguées, caricaturées ou moquées sans retenue.
Que cela survienne au cœur même de l’Avent donne à cette initiative une portée symbolique inquiétante, révélatrice d’une perte de respect fondamentale pour ce qui a façonné l’histoire, la mémoire et l’âme de l’Europe chrétienne.


