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AVORTEMENT : L’OMS érige l’avortement en “médicament essentiel” : les bébés dans le sein maternel sont traités comme une maladie

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Pour l’OMS, l’avortement médicamenteux devient un soin universel, nécessaire partout et pour tous

En publiant sa nouvelle liste des “médicaments essentiels”, l’Organisation mondiale de la santé franchit un cap dramatique. Les pilules abortives y figurent désormais sans aucune restriction, comme si l’élimination d’un enfant dans le sein maternel relevait d’un traitement médical ordinaire.Le 5 septembre dernier, l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé) a dévoilé sa 24eme liste de médicaments essentiels, document de référence utilisé par de nombreux États pour définir leurs politiques de santé. Le mifépristone et le misoprostol, les deux substances abortives les plus utilisées, y figurent désormais sans conditions. Jusqu’en 2023, l’agence ajoutait encore une mention indiquant que ces produits ne pouvaient être employés que « là où ils sont légalement permis ou culturellement acceptés ». Cette restriction a disparu.

Pour l’OMS, l’avortement médicamenteux devient un soin universel, nécessaire partout et pour tous

Derrière ce langage technique, la logique est glaçante : l’enfant conçu est assimilé à une maladie qu’il faudrait traiter. Ainsi, l’organisation censée protéger la vie et promouvoir la santé érige l’élimination des plus innocents au rang de priorité médicale mondiale.Cette banalisation est d’autant plus scandaleuse qu’elle fait fi de la santé des femmes elles-mêmes. La docteure Ingrid Skop, vice-présidente du Charlotte Lozier Institute, rappelle que ces produits présentent « un taux de complications quatre fois supérieur à celui de l’avortement chirurgical ». Selon les données médicales, une femme sur cinq subit une complication, et une sur vingt doit subir une intervention chirurgicale d’urgence. De plus, nombre de femmes rapportent avoir été totalement impréparées face à l’intensité de la douleur et des hémorragies. La décision de l’OMS n’est donc pas seulement une attaque contre l’enfant conçu, mais aussi une menace directe pour la santé et la dignité des mères.

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Devant ce bouleversement et cet logique de mort, la doctrine catholique reste d’une clarté lumineuse : l’avortement est un acte intrinsèquement mauvais, car il met fin délibérément à une vie humaine innocente. Saint Jean-Paul II, dans Evangelium vitae, l’affirmait avec force : « L’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave ». Le pape Léon XIV, dans la continuité de ses prédécesseurs, rappelle que nul droit ne peut justifier l’élimination d’un être humain sans défense . Chaque vie, même la plus fragile, est un don de Dieu, inviolable dès le premier instant de sa conception.

En inscrivant l’avortement médicamenteux au rang de “médicament essentiel”, l’OMS trahit sa mission. Au lieu de coordonner les efforts internationaux pour soigner et guérir, elle s’érige en promotrice d’une culture de mort. Sous prétexte de “droits” et de “santé publique”, elle légitime un eugénisme global qui vise à éliminer les plus faibles.

Certains pays, comme les États-Unis sous Donald Trump, ont déjà coupé les financements à une organisation qui semble être devenue prisonnière des idéologies et des pressions économiques. La France et bien d’autres pays continuent pourtant à soutenir cette institution qui se fait désormais la championne d’une politique ouvertement hostile à la vie.Face à cette offensive mondiale, les catholiques et toutes les consciences droites sont appelés à témoigner. La véritable santé publique ne consiste pas à supprimer les enfants dans le sein maternel, mais à protéger la vie, à soutenir les mères, à bâtir une société qui choisit l’amour plutôt que l’élimination. L’Évangile demeure la seule réponse cohérente et humaine à une organisation qui, au lieu de servir l’humanité, en programme l’autodestruction.

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