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Blasphème en direct à la télévision espagnole : plusieurs associations portent plainte

Capture TVE
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La tête du Christ avait été remplacée par celle d’une vache, mascotte de l’émission Grand Prix.

Le 31 décembre, lors de la retransmission du Nouvel An, la télévision publique espagnole (TVE) a diffusé une séquence blasphématoire représentant une parodie offensante du Sacré-Cœur de Jésus. L’animatrice Laura Yustres, connue sous le pseudonyme « Lalachús », et le présentateur David Broncano ont présenté une image où la tête du Christ avait été remplacée par celle d’une vache, mascotte de l’émission Grand Prix. Cet acte constitue clairement une une insulte à la foi catholique.

Face à cet affront, des associations telles que Hazte Oír et Abogados Cristianos ont annoncé leur intention d’engager des poursuites judiciaires contre les responsables de cette parodie blasphématoire. Ces organisations demandent également des actes publics de réparation pour cette offense inacceptable.

José Andrés Calderón, responsable du Rosaire de Ferraz, a dénoncé avec force cet acte lors d’un rosaire public, rappelant que l’Espagne est consacrée au Sacré-Cœur de Jésus. Il a souligné que cet acte de mépris s’inscrit dans une tendance plus large de haine envers les symboles catholiques, encouragée par une certaine idéologie dominante.

Les dirigeants de TVE ont tenté de justifier cet acte en parlant de « nouveaux codes » adoptés par une génération d’animateurs plus polarisants. Ils ont délibérément écarté Ramón García, ancien présentateur respecté du Grand Prix, connu pour son respect envers tous les publics, pour promouvoir une ligne éditoriale alignée sur l’idéologie divisante pro-wokiste du gouvernement de Pedro Sánchez.

En parallèle, l’émission Cachitos de hierro y cromo, également diffusée par TVE, a poursuivi ses moqueries habituelles envers des artistes identifiés comme « de droite », tels que Julio Iglesias et Nacho Cano, tout en attaquant violemment Miguel Bosé pour avoir osé contredire les positions officielles du gouvernement.

Cet acte de blasphème sur TVE illustre une banalisation croissante de la haine envers la foi catholique dans les médias publics, à l’image de la télévision catalane TV3, devenue l’outil de propagande des séparatistes alliés du gouvernement. Cet incident appelle à une réflexion urgente sur le respect des symboles religieux chrétiens dans l’espace public et sur les responsabilités des médias financés par les citoyens en Espagne mais égalment en France.

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