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Cardinal Müller : Les bénédictions pour les couples homosexuels sont blasphématoires

Dans un document exclusif publié par la Nuova Bussola Quotidiana, Le cardinal Gerhard L. Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, prend une position nette, de critique radicale, de la déclaration Fiducia Supplicans :

“Le Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), avec la déclaration Fiducia Supplicans (FS) sur la signification pastorale des bénédictions, a fait une déclaration sans précédent dans l’enseignement de l’Église catholique. Ce document affirme qu’il est possible pour un prêtre de bénir, non liturgiquement mais en privé, les couples qui vivent leur sexualité en dehors du mariage, y compris les couples de même sexe. Les nombreuses questions posées par les évêques, les prêtres et les fidèles laïcs en réponse à ces déclarations méritent une réponse claire et distincte.

Cette déclaration n’est-elle pas en contradiction directe avec la doctrine catholique ? Les fidèles sont-ils tenus d’accepter cet nouvel enseignement ? Le prêtre est-il autorisé à célébrer ces bénédictions privées d’une nouvelle invention ? Et l’évêque diocésain peut-il les interdire si elles venaient à se produire dans son diocèse ?

Pour répondre à ces questions, voyons ce que précisément ce document voudrait nous faire croire et sur quels fondements il repose.

Le document en question, que l’assemblée générale des cardinaux et des évêques de ce Dicastère n’a ni discuté ni approuvé, reconnaît que l’hypothèse (ou l’enseignement ?) qu’il propose est totalement nouvelle et repose principalement sur le magistère pastoral du pape François.

Selon la foi catholique, le pape et les évêques peuvent mettre l’accent sur certains aspects pastoraux et relier de manière créative la vérité de la révélation aux nouveaux défis de chaque époque, comme dans le domaine de la doctrine sociale ou de la bioéthique, tout en respectant les principes fondamentaux de l’anthropologie chrétienne. Mais ces innovations ne peuvent pas aller au-delà de ce qui leur a été révélé une fois pour toutes par les Apôtres comme Parole de Dieu (Dei Verbum, 8).

En effet, il n’existe aucun texte biblique, des Pères de l’Église, des Docteurs de l’Église ou des documents antérieurs du Magistère pour soutenir les conclusions de FS. De plus, il s’agit d’un saut doctrinal. On peut parler de développement de la doctrine seulement si la nouvelle explication est contenue, au moins implicitement, dans la révélation et, surtout, ne contredit pas les définitions dogmatiques.

Un développement doctrinal qui atteint le sens le plus profond d’un enseignement doit s’être produit progressivement, sur une longue période de maturation (cf. Dei Verbum 8). Or, la dernière déclaration magistérielle sur ce sujet a été faite par la même Congrégation pour la Doctrine de la Foi en mars 2021, il y a moins de trois ans, en niant catégoriquement la possibilité de bénir ces unions. Cela vaut aussi bien pour les bénédictions publiques que pour les bénédictions privées de personnes vivant dans des situations de péché.

Comment FS justifie-t-elle le fait que, tout en proposant une nouvelle doctrine, elle ne nie pas ce que disait le précédent document de 2021 ?

Tout d’abord, FS reconnaît que le Responsum et la doctrine traditionnelle valide et contraignante sur les bénédictions ne permettent pas de bénir des situations contraires à la loi de Dieu et à l’Évangile de Christ, comme les unions sexuelles en dehors du mariage. Cela est clair pour les sacrements, mais aussi pour d’autres bénédictions que Fiducia supplicans qualifie de “liturgiques” et qui relèvent des rites que l’Église a appelés “sacramentaux”, comme décrit dans le Rituale Romano post-Vatican II. Dans ces deux types de bénédictions, il doit y avoir une concordance entre la bénédiction et l’enseignement de l’Église (FS 9-11).

Par conséquent, pour accepter la bénédiction de situations contraires à l’Évangile, le Dicastère propose une solution originale : élargir la notion de bénédiction (FS 7,12). Cela est justifié comme suit : “Il faut également éviter le risque de réduire le sens des bénédictions uniquement à ce point de vue [les bénédictions “liturgiques” des sacrements et des sacramentaux], car cela nous amènerait à exiger, pour une simple bénédiction, les mêmes conditions morales requises pour la réception des sacrements” (FS 12). En d’autres termes, il faut une nouvelle notion de bénédiction, au-delà des sacrements, pour accompagner le chemin de ceux qui vivent dans le péché.

Cette extension au-delà des sacrements était en réalité déjà présente dans les sacramentaux. L’Église n’a jamais posé les mêmes conditions morales pour une bénédiction que celles requises pour recevoir un sacrement.

C’est le cas, par exemple, d’un pénitent qui ne veut pas quitter sa situation de péché, mais qui peut humblement demander une bénédiction personnelle afin que le Seigneur lui donne la lumière et la force pour comprendre et suivre un jour les enseignements de l’Évangile. Cela ne nécessiterait pas un nouveau type de bénédiction.

Pourquoi alors est-il nécessaire d’élargir la signification de la bénédiction, si la bénédiction telle qu’elle est comprise dans le rite romain va déjà au-delà des sacrements ?

La bénédiction traditionnelle, bien qu’elle aille au-delà des sacrements, permet de bénir tant que cela “ne concerne pas des choses, des lieux ou des circonstances contraires à la loi ou à l’esprit de l’Évangile” (FS 10, citant le Rituel Romain). C’est précisément cela que l’on cherche à dépasser, car on veut bénir des situations, comme une relation stable entre des personnes du même sexe, qui vont à l’encontre de la norme et de l’esprit de l’Évangile.

Il est vrai que l’Église peut ajouter de “nouveaux sacramentaux” à ceux qui existent déjà (Vatican II : Sacrosanctum Concilium 79), mais elle ne peut pas en changer la signification de manière à banaliser le péché, surtout dans un contexte culturel idéologiquement saturé qui trompe même les fidèles. Et ce changement de signification est précisément ce qui se produit dans la FS, qui invente une nouvelle catégorie de bénédiction en dehors de celle liée à un sacrement ou aux sacramentaux tels que l’Église les avait compris jusqu’à présent. La FS affirme qu’il s’agit de bénédictions non liturgiques, propres à la piété populaire.

Nous aurions donc ces trois niveaux :

a) Prières liées aux sacrements, qui requièrent que la personne soit en état de grâce pour les recevoir, ou qu’elle veuille s’éloigner du péché.

b) Bénédictions, telles que celles contenues dans le Rituel Romain et telles que la doctrine catholique les a toujours comprises, qui peuvent être adressées aux personnes, même si elles vivent dans le péché, à condition que cela “ne concerne pas des choses, des lieux ou des circonstances contraires à la loi ou à l’esprit de l’Évangile” (FS 10, citant le Rituel Romain). Ainsi, par exemple, on pourrait bénir une femme qui a avorté, mais pas une clinique d’avortement.

c) Les nouvelles bénédictions proposées par la FS seraient des bénédictions pastorales, non liturgiques ou rituelles. Elles n’auraient donc plus la limitation des bénédictions décrites dans le Rituel Romain (type “b”). Elles pourraient être appliquées non seulement, comme dans les bénédictions du Rituel Romain, aux personnes en état de péché, mais aussi à des choses, des lieux ou des circonstances contraires à l’Évangile.

La nouveauté réside dans ces bénédictions de type “c”, ou “pastorales”, qui, n’étant pas liturgiques mais relevant de la “piété populaire”, ne compromettraient pas, selon la FS, la doctrine évangélique et ne devraient pas être cohérentes avec les normes morales ou la doctrine catholique. Que dire de cette nouvelle catégorie de bénédictions ?

Une première observation est qu’il n’y a aucune base pour cette nouvelle utilisation dans les textes bibliques cités, ni dans aucune déclaration antérieure du Magistère. Même les textes présentés par le pape François ne fournissent pas de base pour ce nouveau type de bénédiction. En effet, les bénédictions selon le Rituel Romain (type “b”) permettent déjà de bénir quelqu’un vivant dans le péché.

Et ce type de bénédiction peut être appliqué sans problème à quelqu’un en prison ou dans un centre de désintoxication, comme le mentionne François (cité dans la FS 27). Les nouvelles bénédictions pastorales (type “c”) vont au-delà de ce que dit François, car avec ces bénédictions, on pourrait bénir même une réalité contraire à la loi de Dieu, comme une relation extraconjugale. En fait, selon le critère de ces bénédictions pastorales, on pourrait en arriver à l’absurdité de bénir, par exemple, une clinique d’avortement ou un groupe mafieux.

Une deuxième observation est qu’il est toujours risqué d’inventer de nouveaux termes contraires à l’usage linguistique courant, car cela conduit à des exercices arbitraires de pouvoir. Dans notre cas, la bénédiction a une objectivité qui ne peut pas être redéfinie pour s’adapter à une intention subjective contraire à l’essence de la bénédiction, car ce serait arbitraire.

Cela me rappelle la célèbre phrase d’Humpty Dumpty dans “Alice au Pays des Merveilles” : “Quand j’utilise un mot, il signifie ce que j’ai choisi qu’il signifie, ni plus ni moins”. Alice répond : “La question est de savoir si on peut faire en sorte que les mots signifient tellement de choses différentes”. Et Humpty Dumpty déclare : “La question est de savoir qui commande ici ; c’est tout”.

La troisième observation concerne le concept même de “bénédiction non liturgique”, qui ne prétend pas légitimer quoi que ce soit (FS 34), et qui serait la bénédiction pastorale (type “c”). En quoi diffère-t-elle de la bénédiction prévue dans le Rituel Romain (type “b”) ? La différence ne réside pas dans la spontanéité, qui est déjà possible dans les bénédictions de type “b”, car il n’est pas essentiel qu’elles soient réglementées ou approuvées dans le Rituel.

La différence ne réside pas non plus dans la piété populaire, car les bénédictions selon le Rituel Romain sont déjà adaptées à cette piété populaire, qui requiert la bénédiction de divers objets, lieux et personnes. Il semble que cette bénédiction pastorale (type “c”) ait été créée ad hoc pour pouvoir bénir des situations contraires à la norme ou à l’esprit de l’Évangile.

Cela nous amène à une quatrième observation, qui concerne l’objet de cette bénédiction pastorale, qui la distingue de la bénédiction selon le Rituel Romain, car la bénédiction pastorale est donnée à des situations contraires à l’Évangile. Notez qu’ici, ce ne sont pas seulement les personnes pécheresses qui sont bénies, mais en bénissant le couple, on bénit la relation pécheresse elle-même.

Or, Dieu ne peut pas répandre sa grâce sur une relation qui lui est directement opposée et qui ne peut pas être orientée vers lui. La relation sexuelle en dehors du mariage, en tant que relation sexuelle, ne peut pas rapprocher l’homme de Dieu et ne peut donc pas être ouverte à la bénédiction de Dieu. Par conséquent, même si une telle bénédiction avait lieu, son seul effet serait de tromper les personnes qui la reçoivent ou qui assistent à la bénédiction, en les faisant croire que Dieu a béni ce qui ne peut pas être béni.

Il est vrai que le cardinal Fernández a déclaré à Infovaticana que ce n’est pas l’union qui est bénie, mais le couple, mais cela revient à jouer sur les concepts, car le couple est défini précisément par son union.

La difficulté de bénir l’union est particulièrement évidente dans le cas de l’homosexualité. Car la bénédiction, dans la Bible, a trait à l’ordre créé par Dieu, qu’Il a vu comme étant bon. Cet ordre repose sur la différence sexuelle entre homme et femme, appelés à ne faire qu’un. Bénir une réalité qui s’oppose à la création n’est non seulement pas possible, mais c’est aussi blasphématoire.

Car, une fois de plus, il ne s’agit pas de bénir des personnes “dans une union qui ne peut en aucun cas être comparée au mariage” (FS n. 30), mais de bénir cette même union qui ne peut pas être comparée au mariage. C’est précisément pourquoi la FS entend créer un nouveau type de bénédiction (FS 7 ; FS 12).

Dans la déclaration, on trouve plusieurs arguments visant à justifier ces bénédictions. Tout d’abord, la possibilité de conditions qui exonèrent de la culpabilité morale. Cependant, ces conditions se rapportent à la personne, pas à la relation en elle-même. Il est également dit que demander une bénédiction est le bien possible que ces personnes peuvent atteindre dans leurs conditions, comme si demander une bénédiction constituait déjà une ouverture à Dieu et à la conversion.

Mais cela peut être vrai pour la personne qui demande une bénédiction pour elle-même, mais pas pour celle qui demande une bénédiction pour sa relation ou pour son partenaire afin de justifier la relation elle-même devant Dieu, sans réaliser que cette relation en tant que telle l’éloigne de Dieu.

Enfin, on soutient qu’il y a des éléments positifs dans la relation, et que ceux-ci peuvent être bénis ; cependant, ces éléments positifs (par exemple, aider l’autre personne pendant une maladie) sont accessoires à la relation elle-même, fondée sur le partage de la sexualité, et ne changent pas la nature de cette relation, qui en aucun cas ne peut être dirigée vers Dieu, comme l’a déjà indiqué le Responsum de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2021.

Même dans une clinique d’avortement, il y a des éléments positifs, des anesthésistes qui évitent la douleur physique de la personne, au désir des médecins de protéger le projet de vie de la femme qui avorte.

Une cinquième observation concerne la cohérence interne de cette même bénédiction pastorale (de type “c”) : peut-on donner une bénédiction non liturgique ? Ou une bénédiction qui ne représente pas officiellement la doctrine du Christ et de l’Église ?

La clé de la réponse n’est pas si les rites ont été officiellement approuvés ou s’ils sont improvisés spontanément. La question est que la bénédiction est donnée par un prêtre, au nom du Christ et de l’Église. FS affirme qu’il n’y a pas de problème si le prêtre se joint à la prière des personnes qui se trouvent dans une situation contraire à l’Évangile (FS 30), mais dans cette bénédiction pastorale, le prêtre ne se joint pas à leur prière, il invoque plutôt la descente des dons de Dieu sur la relation elle-même.

Dans la mesure où le prêtre agit au nom du Christ et de l’Église, prétendre séparer cette bénédiction de la doctrine signifie postuler un dualisme entre ce que l’Église fait et ce que l’Église dit. Mais la révélation, comme l’enseigne le Concile Vatican II, est donnée en signes et en paroles intrinsèquement liés les uns aux autres (Dei Verbum 2), et la prédication de l’Église ne peut pas non plus séparer les signes et les paroles.

Ce sont précisément les personnes simples que le document vise à favoriser en encourageant la piété populaire, qui sont les plus vulnérables à être trompées par un signe qui contredit la doctrine, car elles perçoivent intuitivement le contenu doctrinal du signe.

À la lumière de cela, un fidèle catholique peut-il accepter l’enseignement de FS ?

Compte tenu de l’unité du signe et de la parole dans la foi chrétienne, la seule façon d’accepter comme positive la bénédiction, de quelque manière que ce soit, de ces unions, est de penser que de telles unions ne sont pas objectivement contraires à la loi de Dieu. Il s’ensuit que tant que le pape François continue d’affirmer que les unions homosexuelles sont toujours contraires à la loi de Dieu, il affirme implicitement que de telles bénédictions ne peuvent pas être données.

L’enseignement de FS est donc en contradiction avec lui-même, ce qui nécessite des éclaircissements supplémentaires. L’Église ne peut pas célébrer une chose et enseigner une autre, car, comme l’a écrit saint Ignace d’Antioche, le Christ était le Maître “qui a dit et a fait” (Éphésiens XV,1), et sa chair ne peut pas être séparée de sa parole.

L’autre question que nous nous sommes posée est de savoir si un prêtre peut accepter de bénir ces unions, certaines d’entre elles coexistant avec le mariage légitime ou dans lesquelles il n’est pas rare de changer de partenaire. Selon FS, il pourrait le faire avec une bénédiction pastorale (de type “c”), mais pas avec une bénédiction liturgique ou officielle. Cela signifie que le prêtre devrait donner ces bénédictions sans agir au nom du Christ et de l’Église. Mais cela impliquerait de ne pas agir en tant que prêtre.

En fait, il devrait donner ces bénédictions non pas en tant que prêtre du Christ, mais en tant que quelqu’un qui a renié le Christ, car en bénissant ces unions, le prêtre les présente comme un chemin vers le Créateur avec ses gestes. Il commet donc un acte sacrilège et blasphématoire contre le dessein du Créateur et contre la mort de Jésus pour nous, pour accomplir le dessein du Créateur.

Cela implique également l’évêque diocésain. En tant que pasteur de son Église locale, il est tenu d’empêcher que ces actes sacrilèges aient lieu, sinon il en deviendrait complice et renierait le mandat conféré par le Christ de confirmer les frères dans la foi.

Les prêtres doivent annoncer l’amour et la bonté de Dieu à tous les hommes et soutenir par des conseils et des prières les pécheurs et les faibles qui ont du mal à se convertir. Cela est très différent de leur indiquer, par des signes et des paroles inventés mais trompeurs, que Dieu n’est pas si exigeant envers le péché, cachant ainsi le fait que le péché dans la pensée, la parole et l’action nous éloigne de Dieu.

Il n’y a pas de bénédiction, non seulement en public mais aussi en privé, pour des conditions de vie pécheresses qui contredisent objectivement la sainte volonté de Dieu. Et cela ne constitue pas une preuve d’une herméneutique saine que de courageux défenseurs de la doctrine chrétienne soient étiquetés comme rigoristes, plus intéressés par l’application légaliste de leurs normes morales que par le salut des individus. Car c’est ce que Jésus dit au peuple ordinaire :

“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger” (Mt 11, 28-30).

Et l’Apôtre l’explique ainsi : “Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde (…). Et qui est-ce qui triomphe du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?” (1 Jn 5,4-5).

À un moment où une fausse anthropologie mine l’institution divine du mariage entre un homme et une femme avec la famille et ses enfants, l’Église devrait se rappeler les paroles de son Seigneur et Chef :

“Entrez par la porte étroite, car large est la porte, spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent !” (Mt 7,13-14).

Cardinal, Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi”.

  • Propos recueillis en italien par La Bussola.

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