Dans un geste de générosité et de foi, Maria Andrejczyk, lanceuse de javelot polonaise et médaille d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, a vendu sa précieuse médaille pour financer l’opération cardiaque d’un jeune enfant. Ce choix témoigne d’une charité chrétienne authentique qui va au-delà des frontières du sport et de la gloire personnelle.
À seulement 25 ans, Maria Andrejczyk a fait preuve d’un courage et d’une compassion remarquables, tant sur le terrain de jeu qu’en dehors. Elle a mis aux enchères sa médaille d’argent, un symbole de ses efforts et de ses sacrifices, pour recueillir les fonds nécessaires à l’opération du petit Miłoszek Małysa, un garçon de huit mois atteint d’une malformation cardiaque complexe.
Une médaille qui peut sauver des vies
« La véritable valeur d’une médaille réside toujours dans le cœur », a-t-elle déclaré. « Cette médaille en argent peut sauver des vies, au lieu de prendre la poussière dans un placard. C’est pourquoi j’ai décidé de la vendre aux enchères pour aider les enfants malades. »
Andrejczyk, elle-même survivante d’un cancer des os, a décidé de transformer ce symbole de succès personnel en un outil de guérison pour un enfant dans le besoin.
La médaille a été acquise par la chaîne de supérettes polonaise Żabka pour 125 000 dollars. Toutefois, plutôt que de conserver la médaille, Żabka a choisi de la restituer à Andrejczyk et de faire un don supplémentaire pour l’opération de Miłoszek. Cette décision a été saluée comme un acte de solidarité et de noblesse, soutenant ainsi la collecte de fonds pour le traitement du jeune garçon.
Miłoszek, dont la malformation cardiaque cause des complications graves, est actuellement sous soins palliatifs en Pologne. La vente de la médaille permet de financer son opération au centre médical de l’université de Stanford, offrant ainsi une lueur d’espoir pour sa survie.
La vraie charité chrétienne
Le geste de Maria Andrejczyk incarne la véritable essence de la charité chrétienne : transformer ses propres succès en moyens d’aider ceux qui en ont le plus besoin. En utilisant sa médaille non seulement comme un trophée, mais comme un instrument de bienfait, Andrejczyk montre que la foi et l’amour du prochain peuvent transcender les frontières du sport et du matériel pour atteindre des sommets spirituels et humains.
Ce remarquable acte de générosité rappelle à chacun de nous que, comme le disait Saint Paul, « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Dans un monde où la compassion est parfois rare, Maria Andrejczyk nous offre une leçon inestimable sur l’importance de mettre nos talents et nos réussites au service de son prochain.