Dans un témoignage vidéo face caméra Marguerite Stern, ancienne militante Femen de 2012 à 2015, revient sur ses actions contre l’Église catholique. Elle évoque notamment son engagement lors d’une campagne en faveur du mariage gay, qui a provoqué de vives réactions au sein de la communauté catholique. Aujourd’hui, après plus d’une décennie de réflexions personnelles, Marguerite Stern exprime un désir sincère de se réconcilier avec ceux qu’elle a blessés et déclare : « Je veux présenter mes excuses aux catholiques. »
L’ancienne Femen reconnaît que ses convictions ont évolué. « C’était il ya onze ans. Mes convictions et ma sensibilité ont évolué », explique-t-elle.
La jeune femme ne se contente pas de présenter ses excuses ; elle évoque également les dangers de l’idéologie qu’elle a précédemment défendue:
« Ça fait cinq ans que j’exprime mon opposition face à l’idéologie transgenre. Au début, je militais pour des choses basiques comme la présence d’hommes dans les sports des femmes ; puis j’ai compris que le transgenrisme représente une menace civilisationnelle. » Elle insiste sur les conséquences néfastes de cette idéologie : « Le transgenrisme ne crée pas, il détruit ; il prône la destruction des corps, le non-respect du vivant et l’abolition des différences entre les femmes et les hommes. »
Elle décrit cette idéologie comme « une pulsion de mort et de la haine de soi ». En réfléchissant sur ses attaques contre la religion catholique, Marguerite Stern s’interroge : « En attaquant la religion catholique, je me demande si je n’étais pas moi aussi dans une logique de destruction et de haine de moi-même. » Bien qu’elle ne se considère pas comme croyante, elle rappelle : « Je suis baptisée, j’ai fait ma première communion et surtout, j’ai grandi dans un pays où l’histoire, l’architecture et les mœurs ont été façonnées par l’Église. »
À seulement 22 ans, elle admet avoir manqué de discernement et précise : « Pourtant, cette cathédrale Notre-Dame de Paris, je l’aimais… Il arrive que l’on aime mal. » Réfléchissant sur le sens de la foi, elle qualifie le transgenrisme » d’une forme de transhumanisme où l’être humain se comporte comme son propre créateur. »
Cependant, Stern ne renonce pas à la liberté d’expression. Elle reconnaît que le droit au blasphème doit être protégé, mais insiste : « Si le blasphème est légal, il n’est pas toujours moral. C’est à la mode actuellement de dénigrer les catholiques et de les faire passer pour des idiots. »
Ce témoignage constitue une mise en garde contre les dangers de l’activisme idéologique transgenre qui peut mener à la destruction de soi et des valeurs qui unissent la France. La courageuse démarche de Marguerite Stern résonne comme un rappel de l’importance de reconnaitre la beauté et la profondeur des valeurs catholiques, qui prônent le respect de la dignité humaine.