« Conclave » s’inscrit comme un énième film à charge contre l’Église catholique, mettant en lumière la faiblesse des hommes d’Église qui évoluent dans ses coulisses. Le film, adapté du thriller de Robert Harris, plonge les spectateurs dans les coulisses de l’élection d’un nouveau pape, mais, malheureusement, il échoue à traiter ce sujet d’une manière qui honore la beauté de la mission de l’Église.
Alors que l’intrigue se concentre sur un cardinal britannique, le personnage principal joué par Ralph Fiennes, le film se perd dans un tourbillon d’ambitions personnelles et de doutes spirituels qui interdisent tout témoignage de foi.
Dès le début, le réalisateur Edward Berger décrit un Vatican comme l’unique théâtre de toutes les ambitions et de tous les péchés du monde. Dans ce contexte, le cardinal Lawrence, devenu doyen du Collège des cardinaux, doit orchestrer le conclave après la mort du pape. Cependant, au lieu de se concentrer sur la solennité de cette élection sacrée, le film choisit de s’égarer dans des considérations et luttes de pouvoir qui certainement existent mais ne sont pas l’essence même de cette élection. Le propos est donc réducteur et orienté.
Lawrence, tout en exprimant ses doutes, affirme que « la certitude est l’ennemi de l’unité », une citation qui, bien qu’attrayante pour le discours contemporain, semble réduire la foi à une simple question de sentiment plutôt qu’à une conviction profonde ancrée dans la doctrine chrétienne.
Les performances des acteurs, dont Stanley Tucci et John Lithgow, apportent une certaine saveur au récit, mais cela ne suffit pas à compenser la superficialité et l’orientation idéologique du scenario : « Conclave » se résume à des intrigues et des stratégies de bas étage. Le cardinal Lawrence se confronte à des jeux de pouvoir, des tentatives de fraude et aux fractures idéologiques au sein de l’Église catholique. Jusqu’ici, rien de très original pour un film hollywoodien dont l’intrigue se déroule au Vatican.
C’est la fin qui suscite une vraie polémique
Un cardinal sud-américain revient de mission en Afghanistan et se fait élire , une fois élu, Thomas Lawrence découvre que ce dernier est une personne intersexe, née avec des caractéristiques physiologiques masculines et féminines à sa naissance !
On nous ressert donc toute l’idéologie woke et pour être certain de choquer et on balance ça au cœur du Vatican !
Cette « révélation » veut mettre au centre des débats idéologiques cette question du genre et en faire une pensée incontournable. On le voit à travers ce genre de film mais également des pièces de théâtre, des publicités et très nombreuses manifestations « artistiques » toujours au service de la même idéologie.
« Conclave » laisse à penser que les véritables défis de l’Église tournent autour des caprices de l’homme moderne sans bien sûr explorer la profondeur de la foi catholique. De nombreux catholiques ont déjà appelé à boycotter ce film…
