DEUX diocèses allemands ont autorisé des laïcs à baptiser
Selon Riposte Catholique, » Ils pourraient même être appelés à se multiplier. Si cette faculté n’est pas interdite par le droit canon, le manque de prêtres n’est pas la seule raison dans le contexte ecclésial allemand : en effet, c’est aussi “le souci de plus d’égalité entre hommes et femmes” qui motive cette faculté, comme l’indique le journal LA CROIX .Car il ne s’agit donc plus seulement d’autoriser les laïcs en tant que tels, mais bien les femmes. Or on est loin de l’urgence ou de la nécessité (cela a pu être le cas en période de persécution contre les chrétiens) au sens traditionnel du terme, mais de revendications profanes qui entrent à très fortes doses dans l’Église.
Le diocèse d’Essen évoque aussi les recommandations du chemin synodal en cours en Allemagne pour réformer l’Église et la recherche de « justice entre les sexes ».
« La motivation de l’évêque est de tout faire pour promouvoir la justice de genre au sein de l’Église », a commenté son auxiliaire, Mgr Matthäus Karrer, dans un communiqué. Il confirme que cette réforme n’aurait certainement pas eu lieu sans « la pression de la base » et d’un forum de femmes formé au sein du conseil diocésain.
D’autres diocèses allemands pourraient suivre Comme l’indique Riposte catholique :
« Cette démarche est également pratiquée en SUISSE et tend à se répandre en Allemagne. Ainsi, on apprend que les diocèses d’Aix-la-Chapelle et d’Osnabrück pourraient suivre. Faut-il brader les sacrements non au nom du salut des âmes, mais d’une pression mondaine et médiatique ?
Une violation du droit canon ?
On se rappellera la formulation du canon 861 du Code de droit canon et surtout celle de son deuxième paragraphe :
Can. 861 – § 1. Le ministre ordinaire du baptême est l’Évêque, le prêtre et le diacre, restant sauves les dispositions du can. 530, n. 1.
§ 2. Si le ministre ordinaire est absent ou empêché, un catéchiste ou une autre personne députée à cette charge par l’Ordinaire du lieu confère licitement le baptême, et même, dans le cas de nécessité, toute personne agissant avec l’intention requise ; les pasteurs d’âmes, surtout le curé, veilleront à ce que les fidèles soient instruits de la façon correcte de baptiser.
Si les exigences canoniques du baptême ne sont plus respectées, comment apprécier cette pratique allemande ? Cela ne va-t-il pas créer de sérieux doutes sur la validité des baptêmes en raison soit de l’absence d’“empêchement”, soit de l’absence d’un “cas de nécessité” avéré ? Avis aux théologiens…