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[ ÉDITORIAL ] Assez de cette propagande idéologique, ne touchez pas à nos enfants !

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Derrière de simples agendas scolaires, une idéologie militante infiltre l’esprit de nos enfants dès 11 ans. Sous couvert d’inclusion, c’est une attaque frontale contre la foi, la famille et l’ordre naturel

Par Philippe Marie

Il y a des lignes rouges que l’on ne franchit pas, et pourtant, chaque jour, l’idéologie dite « woke » avance ses pions avec un acharnement glacial, méthodique, presque sectaire. Dernier terrain conquis, les fournitures scolaires. Oui, vous avez bien lu. Des agendas vendus dès la rentrée scolaire dans les rayons d’enseignes grand public comme Leclerc ou Auchan, destinés à des élèves de 11 ans, regorgent de concepts tels que « identité de genre », « queer », « pansexuel.le », « asexuel.le », « non-binaire », une avalanche de termes et d’idéologies sexuelles, plantée là, entre deux devoirs de mathématiques et une citation d’auteur. C’est une opération de formatage mental, ni plus ni moins.On ne parle pas ici de respecter les différences, ce que tout chrétien digne de ce nom est appelé à faire, mais bien d’une infiltration idéologique, masquée derrière des intentions prétendument « inclusives », qui n’a qu’un seul but, déraciner les enfants de leur foi, de leurs repères moraux, de leur identité profonde.

Le cœur du mensonge est là. Ce mélange constant entre une différence naturelle, celle que la vie, la naissance ou un handicap imposent et qui appelle à l’amour, à l’accompagnement et à la charité, et une différence imposée idéologiquement, construite de toutes pièces pour bouleverser l’ordre moral et anthropologique, est fondamentalement dangereux.

C’est une manipulation insidieuse, car elle fait croire que l’acceptation de l’un entraîne forcément l’acceptation de l’autre. On glisse ainsi, sans en avoir conscience, de la compassion légitime à l’adhésion forcée à une vision du monde qui nie la réalité, les fondements biologiques, et la vérité même sur l’homme et la femme.

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Quelle religion, quelle communauté accepterait un tel outrage sans réagir ? Imagine-t-on un produit scolaire expliquant à des enfants musulmans que leur foi est « trop rigide » et qu’il faut expérimenter des orientations sexuelles multiples dès le collège ? Oserait-on glisser dans un livre pour enfants juifs un contenu remettant en cause la transmission millénaire de la famille et de la Loi ? Bien sûr que non, et on aurait raison de s’en indigner avec force.

Mais lorsqu’il s’agit des valeurs chrétiennes, c’est toujours open bar. On peut s’en moquer, les déformer, les ridiculiser, les piétiner sous couvert de modernité ou d’émancipation. Le chrétien est la seule cible que l’on peut impunément frapper sans craindre de réaction, parce qu’on l’a conditionné à tendre l’autre joue. Eh bien non, trop, c’est trop.Ce n’est pas seulement une trahison des parents, qui, à aucun moment, ne s’attendent à voir leur enfant exposé à ces notions dans un agenda scolaire, c’est une entreprise de démolition spirituelle. Ces contenus ne sont pas neutres. Ils véhiculent une vision du monde qui rejette l’ordre naturel, la loi divine, le bien, le mal, la vérité objective. C’est une vision relativiste, déracinée, volontairement confuse, qui cherche à arracher l’âme des enfants à Dieu dès leur plus jeune âge, et cela s’appelle une guerre culturelle.

Parents chrétiens, réveillez-vous. Ce n’est plus une question d’opinion, mais une question de salut, de survie morale et spirituelle. L’indignation ne suffit plus, il faut boycotter, alerter, dénoncer, et surtout protéger nos enfants. Le formatage des consciences ne passera pas par nos cartables.

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