Par Philippe Marie
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de cette année restera gravée comme une marque indélébile du mépris blasphématoire envers la foi chrétienne. Ce spectacle, censé célébrer l’unité et le sport, s’est transformé en une scène de profanation où la sainte Cène a été parodiée avec une froide intention de provocation.
Ce n’était pas simplement une erreur de jugement, mais plutôt le premier acte d’une dictature déicide qui cherche à imposer un militantisme radical sous couvert d’art, de culture et d’inclusion.
Les organisateurs savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils ont montré leur vrai visage, celui de l’irrespect, de la méchanceté et de la laideur – des attributs qui appartiennent au diable. Ce blasphème n’est que le début d’une offensive contre nos valeurs les plus sacrées.
Les réactions d’une partie de l’Église de France à cet affront ont été bien faibles. La distance prise par le Journal La Croix révèle une fois de plus la défaillance de certains dans notre Église à défendre la vérité avec la vigueur nécessaire. Cette attitude timide et évasive ne fait que tomber les masques et dévoiler une complicité troublante avec un esprit qui cherche à détourner l’essence même de notre foi.
L’ouverture des Jeux a ainsi servi de plate-forme pour la propagande sur le genre, l’avortement et d’autres éléments de la sous-culture woke, plutôt que d’être une véritable célébration sportive.
Il est inconcevable que des esprits naïfs aient cru que ces « Holy Games » pouvaient être « saints », alors que nous connaissons bien les coulisses de ces événements, maintes fois dénoncées pour leurs excès et leur immoralisme . Pourquoi l’Église a-t-elle choisi de devenir complice de cette mascarade ?
Le prétexte de la noblesse des Jeux
Le Père Didon, qui est à l’origine de la devise des Jeux Olympiques, « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, plus haut, plus fort »), une devise noble et pleine de sens, portait des valeurs de foi et Pierre de Coubertin, catholique lui aussi, a emprunté cette devise pour encourager le dépassement de soi.
Cependant, il ne faut pas se méprendre sur les intentions : cette devise est désormais utilisée comme un prétexte pour introduire, tel un cheval de Troie, une cohorte de wokistes et autres agents destructeurs sous une apparence de noblesse olympique.
L’impunité avec laquelle certains attaquent Dieu et sa sainte Église est inacceptable. Il est impératif de rappeler que personne ne peut s’attaquer à Dieu sans en subir les conséquences. Les attaques contre notre foi et nos valeurs les plus sacrées ne doivent pas rester sans réponse. L’indulgence et la complaisance face à ces profanations ne feront que nous mener à notre perte.
Il est également crucial que ceux qui maltraitent et brocardent les traditionalistes réfléchissent à leurs actes. Les traditionalistes, loin d’être des obstacles à l’évolution de l’Église, sont en réalité indispensables pour contrer les extrémistes de la pensée destructrice qui cherchent à éroder la doctrine et la liturgie chrétiennes.
Seigneur, pardonne-leur, mais ils savaient ce qu’ils faisaient
Le temps est venu pour les chrétiens du monde entier de se réveiller et de comprendre que le combat pour la vérité est de chaque instant. Nous devons nous dresser contre cette tendance à travestir les principes évangéliques et à accepter, sous couvert de modernité et d’ouverture, des pratiques qui vont à l’encontre de l’essence même de notre foi.
Que cet épisode serve d’avertissement et de point de départ pour une vigilance accrue. La justice divine est la seule qui compte, et elle sera implacable pour ceux qui se montrent offensants à la vérité sacrée.
« Soyez sobres, veillez: votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rode autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. » 1 Pierre 5:8
Le « todos, todos, todos » du Pape François n’est pas la porte ouverte à tout et n’importe quoi. C’est la porte ouverte à ceux qui veulent se rapprocher de l’Église, mais si ces personnes n’ont pas la volonté de le faire, alors ce « todos, todos, todos » (tous, tous, tous) devient un prétexte pour mieux s’immiscer, militer et détourner la parole d’Évangile.