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Électrocuté, le jeune pompier revient à la vie …

"Tout cela est parfaitement attesté par les documents médicaux et le dossier hospitalier."

Le 4 décembre 1980, alors qu’il travaille dans les décombres d’un incendie calle Bascuan Guerrero, à Santiago du Chili, Hector Ricardo Uribe Carrasco, jeune pompier volontaire de la 6e compagnie, heurte avec le bas de son pantalon mouillé un câble électrique de 380 volts.

Le choc est terrible, l’électrocution fatale. Le garçon s’écroule. Le médecin qui lui prodigue les premiers secours constate l’absence de tout signe vital.

Le blessé est transporté à l’hôpital Posta Central. La mère du jeune homme réclame la survie et la guérison de son fils à la petite Thérèse des Andes, dont tout le Chili espère la béatification.

LES RAISONS D’Y CROIRE :

L’on connaît parfaitement les circonstances de l’accident dont est victime le pompier Uribe Carrasco, plus jeune recrue de sa caserne. Ce matin-là, il est occupé à dégager des gravats sur le site d’un incendie éteint. Malheureusement, Hector ne s’aperçoit pas que le bas de son pantalon trempe dans l’eau et, quand il heurte du pied un câble électrique tombé au sol mais toujours branché au réseau, c’est l’électrocution immédiate, comme le relate le rapport d’intervention.

Les premiers secours lui sont immédiatement prodigués, mais le médecin présent le déclare en état de mort clinique, diagnostic auquel personne ne veut se résigner s’agissant d’un si jeune homme. Transporté aux urgences de l’hôpital le plus proche, il finit par être ranimé. Hélas, plongé dans le coma, il souffre d’œdèmes cérébral et pulmonaire, de problèmes rénaux et cardiaques… Son pronostic vital est engagé et, s’il survit, ce qui est improbable, il souffrira de séquelles lourdes et irrécupérables.

© CC0, pexels

Comme si le pronostic n’était pas assez sombre, à la suite de complications cardiaques, Hector fait un infarctus qui manque l’emporter. Une fois encore, on le ranime in extremis. Face à un tel tableau clinique, la médecine est impuissante : il faudrait un miracle pour que le jeune pompier survive et se rétablisse sans séquelles.

Tout cela est parfaitement attesté par les documents médicaux et le dossier hospitalier.

Olga Carrasco de La Vega, la mère d’Hector, réclame le secours d’une figure de sainteté de l’Amérique latine, la vénérable Teresita de Los Andes, carmélite morte à dix-neuf ans, réputée accomplir des miracles, et dont tous les Chiliens espèrent la béatification. Puisqu’il lui faut accomplir un nouveau et éclatant miracle, Olga espère que ce sera en faveur de son seul fils.

La mère et les sœurs d’Hector, les pompiers de la 6e compagnie et leurs proches mettent en place une chaîne de prière demandant à Thérèse la guérison du jeune homme. Cette démarche est publique, soutenue par le clergé et transmise au carmel de Los Andes, où repose sœur Thérèse de Jésus. De très nombreuses personnes, ainsi que les carmélites, prient pour Hector.

Le 7 décembre, trois jours seulement après l’accident, sans que rien le laisse présager et sans que les soins dispensés l’expliquent, Hector sort du coma. Excepté quelques troubles de la mémoire, qui finiront par se dissiper, il ne conserve aucune séquelle de son électrocution, ce qui semble médicalement impossible.

Trois ans plus tard, en décembre 1983, une fois apportée la preuve d’une guérison totale et définitive, telle que la définissent les normes romaines, le dossier médical du jeune pompier « ressuscité » est transmis au Dicastère pour la cause des saints à Rome.

Dans le même temps, la mère et les proches du jeune homme, ainsi que toute sa compagnie, vont à pied au carmel des Andes rendre grâces pour sa guérison sur la tombe de la petite religieuse. Ce pèlerinage, très éprouvant, prend dix-sept jours et fait l’objet de nombreux articles dans la presse chilienne.

Rome authentifiera le miracle qui permet, en 1987, la béatification de la carmélite Thérèse de Los Andes, dont la mémoire est célébrée par l’ordre du Carmel le 13 juillet, jour anniversaire de sa naissance.

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