Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie penche en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté, il est crucial de prendre conscience de l’impact que cette décision pourrait avoir sur la cohésion sociale. En effet, l’interdiction de tuer est un pilier fondamental dans toutes les sociétés.

Treize organisations professionnelles de santé représentant 700 000 soignants ont récemment exprimé leur opposition à cette proposition de loi. Ils affirment que donner la mort ne peut pas être considéré comme un soin et que les changements de langage ne peuvent masquer les véritables enjeux de la question.

Le respect des droits individuels est important, mais il doit être équilibré avec le souci du bien commun. Ignorer les règles, comme passer les feux rouges, peut conduire à des problèmes sociaux similaires.

Les lois sociétales ne concernent pas seulement les individus, elles ont également un impact sur l’ensemble de la société. Les mesures prises pour aider les personnes porteuses de handicap ou pour prévenir le suicide des jeunes vont dans le bon sens, car elles rappellent que prendre soin de la fragilité permet à une société de mieux se porter. Chaque vie humaine a une valeur et doit être vécue avec dignité, ce qui incite les autres à être plus empathiques et attentionnés envers les plus vulnérables.

Légaliser l’euthanasie et le suicide assisté enverrait un message préoccupant aux personnes en fin de vie. Elles pourraient se sentir comme un fardeau pour la société et penser que leur vie n’a plus de valeur. Cela pourrait également les pousser à subir des pressions de la part de leur entourage, les empêchant de prendre une décision libre et éclairée.

Les parlementaires qui voteront sur cette proposition de loi portent une lourde responsabilité, car cette question dépasse l’objet même de la loi. Si le respect de la vie humaine est minimisé dans notre conscience collective, cela pourrait entraîner une augmentation de la violence et de l’individualisme, au détriment de la cohésion sociale.

“Tribune de l’archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay, sur le projet de loi concernant la fin de vie”

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