Dans sa tribune, Jean-Paul Garraud met en lumière la montée des crimes antichrétiens en Europe et le manque de réaction des institutions européennes face à cette situation. Alors que la Commission européenne a nommé des coordinateurs pour lutter contre l’antisémitisme et la haine antimusulmane, elle refuse toujours de nommer un coordinateur pour protéger les chrétiens. Selon un rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en 2020, on comptabilise en Europe, 980 actes haineux antichrétiens, 206 actes haineux antimusulmans et 279 actes haineux antisémites. Pourtant, les attaques contre les catholiques en France se multiplient, y compris des incendies d’églises, des processions attaquées et des prêtres et fidèles agressés.

La Commission européenne persiste dans son déni, contrevenant ainsi à la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, qui consacre la liberté de religion dont elle est garante. Cette attitude pose la question de la cohésion sociale et de la diversité culturelle de l’Europe. En effet, ne pas protéger les chrétiens revient à nier l’héritage du christianisme, berceau de la civilisation européenne.

Selon Jean-Paul Garraud, les attaques contre les chrétiens visent à déconstruire notre société en s’attaquant à ce qui en a été le ciment pendant des siècles. Il appelle donc à une lutte égale contre la christianophobie, l’islamophobie et l’antisémitisme, pour protéger la cohésion sociale et la diversité culturelle de l’Europe. Pour le magistrat, il est temps que l’Union européenne prenne ses responsabilités et nomme un coordinateur pour protéger les chrétiens. Il invite également à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver la liberté de religion et le patrimoine culturel européen.

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