Une nouvelle accueillie avec humour et joie par les lecteurs… avant qu’ils ne réalisent la date inscrite en haut du communiqué : 1er avril : « C’est un rêve que nous espérons voir se réaliser un jour. En attendant, un peu d’humour ne nuit pas à la mission ! ».Entre clin d’œil au paysage catholique médiatique et légèreté pascale, ce poisson d’avril rappelle que, dans la foi comme dans la presse, il faut savoir garder la joie et l’espérance.
Voici l’article publié le 1 er avril :
Le journal La Croix, pierre angulaire du paysage médiatique catholique français, est désormais en vente. La décision émane directement de la congrégation des Assomptionnistes, qui, après avoir observé les récentes orientations éditoriales du quotidien, a choisi de céder l’institution. Cette évolution dans la ligne éditoriale, jugée par certains comme une inclinaison vers une idéologie particulière, semble avoir contribué à cette décision stratégique.
Selon nos informations exclusives, de source proche du dossier, le groupe Bayard, propriétaire actuel du journal, est en pleine négociation avec plusieurs acteurs influents du secteur des médias. Parmi les parties intéressées, le groupe Bolloré est en discussions avancées pour prendre une part significative dans le rachat. De plus, Pierre-Edouard Sterrin, un entrepreneur reconnu dans le domaine des médias, et d’autres personnalités plus discrètes, sans doute des figures de l’industrie privée, se positionnent comme potentiels acquéreurs.Le groupe Bayard, qui se distingue par une diversification de ses activités dans le domaine de la presse, des publications religieuses et des médias éducatifs, a vu son chiffre d’affaires fluctuer au cours des dernières années. Selon les derniers rapports financiers disponibles, Bayard a réalisé un chiffre d’affaires de 232 millions d’euros sur l’exercice 2023- 2024, avec une perte d’environ 7,5 millions d’euros. Ces chiffres montrent un déclin réel , mais aussi la nécessité de réorienter certaines de ses entreprises, comme La Croix, afin de faire face aux défis contemporains du monde médiatique.
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Si cette vente fait couler beaucoup d’encre, elle soulève également de nombreuses interrogations sur l’avenir du journal, son indépendance éditoriale et ses liens avec l’Église. Pour l’instant, aucun calendrier officiel n’a été dévoilé concernant la conclusion des négociations, mais cette vente marque indéniablement un tournant pour La Croix, symbole d’une époque où la presse catholique s’interroge sur son rôle dans la société actuelle.
Les membres de la congrégation des Assomptionnistes n’ont pas souhaité commenter publiquement cette décision, mais des sources internes indiquent que la cession était devenue inévitable au regard des évolutions internes et de la gestion de l’orientation idéologique du journal.
Il est à noter que cette décision ne concerne pas uniquement le journal La Croix, mais également la place de l’Église dans l’écosystème médiatique français, alors que des voix s’élèvent pour défendre un journalisme de plus en plus dépendant des pressions externes. Reste à voir quel sera l’impact de ce changement de mains sur la ligne éditoriale et la stratégie à long terme du quotidien.
Cette vente marquerait un tournant dans l’histoire de la presse catholique en France, et tout semble indiquer que le journal La Croix vivra bientôt une nouvelle ère.
