La fête du Sacré-Cœur de Jésus, célébrée ce vendredi 27 juin, est l’un des précieux rendez-vous spirituels de l’année liturgique. Elle nous invite à contempler, non un simple symbole, mais un cœur vivant, percé pour l’amour de l’humanité. « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37) : cette parole résonne aujourd’hui, rappelant que son cœur continue de battre pour chacun de nous.
Selon le pape Pie XII dans son encyclique Haurietis aquas, le Sacré-Cœur est « le résumé de toute la religion » et « la forme la plus expressive de la miséricorde divine ». Benoît XVI soulignait quant à lui que « croire dans cet amour signifie croire dans la miséricorde », une invitation à faire de ce Cœur notre refuge. Et comme le déclarait saint Bonaventure, « le cœur de Jésus est un abîme de miséricorde », capable de panser toutes les blessures.Le culte du Sacré-Cœur puise son origine dans la révélation faite à sainte Marguerite-Marie Alacoque, visitandine à Paray-le-Monial en 1675. Le Christ lui a confié : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour », une affirmation qui continue de nourrir la piété et l’espérance des fidèles.
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Ce vendredi 27 juin, le pape Léon XIV présidera la messe solennelle à Rome, concluant également le Jubilé des prêtres, réunis à la Cité du Vatican du 25 au 27 juin . Ce moment liturgique s’inscrit dans une grande dynamique de prière pour la paix, la miséricorde et le renouveau spirituel de l’Église.À l’heure où notre monde est frappé par la division, la souffrance et l’oubli de Dieu, cette fête résonne comme un appel à l’espérance et au respect de l’amour incarné. Elle nous presse : comment parler de paix, de respect de la création, de justice, sans revenir à Celui qui en est le cœur même ?
Qu’en ce jour, le cri de confiance « Cœur de Jésus, j’ai confiance en toi » soit notre réponse d’amour pour permettre à nos cœurs d’être réparés et renouvelés.