la Convention citoyenne sur la fin de vie se réunit pour sa sixième session du 17 au 19 février. Cette phase de délibération est la deuxième phase avant celle de la restitution en mars où des propositions seront remises au gouvernement en vue d’une éventuelle loi en 2023.
Cette convention est un événement important car elle rassemble 184 participants qui ont été sélectionnés par tirage au sort pour représenter la société civile. Leur mission est de réfléchir à l’accompagnement de la fin de vie et à une possible évolution des lois sur ce sujet, y compris la légalisation de l’euthanasie.
Au cours de cette sixième session, les participants vont travailler en groupes pour débattre de ce qui fait consensus dans l’accompagnement de la fin de vie, ainsi que sur la forme que devra avoir le document final qui sera remis en mars. Ils vont également discuter de l’éventuelle mise en œuvre d’une aide active à mourir.
Deux débats vont animer la journée de dimanche, portant sur les situations et les conditions de l’aide active à mourir d’une part, et sur les modalités et les parcours d’autre part. Deux votes auront également lieu ce week-end. Le premier concerne ce qui fait consensus dans l’accompagnement de la fin de vie, et le deuxième porte sur les grandes orientations relatives à l’aide active à mourir.
Il est important de souligner que cette Convention citoyenne est une initiative novatrice en France, qui donne aux citoyens ordinaires une voix dans l’élaboration de politiques publiques. Cette approche participative permet d’inclure les préoccupations et les points de vue de la société civile dans le processus de prise de décision.
Les résultats de cette Convention seront donc attendus avec intérêt, car ils pourraient avoir un impact significatif sur la législation relative à la fin de vie en France.
Espérons que fin de vie ne rimera pas avec non-respect de la vie.