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Flamme Olympique: Le Mont Saint-Michel, Vézelay, Jeanne d’Arc à Orléans…etc

Le parcours de la flamme olympique pour les Jeux de 2024 a été dévoilé ce vendredi 23 juin. Alors que l’objectif principal est de mettre en valeur le patrimoine historique, naturel et architectural de la France, de nombreux lieux de pèlerinage bénéficieront d’une belle exposition. Le Mont Saint-Michel, Vézelay, Jeanne d’Arc à Orléans… L’été prochain, la flamme olympique illuminera certains lieux emblématiques des racines chrétiennes de la France. Sanctuaires, basiliques et cathédrales verront la flamme passer devant leurs portes, et qui sait, certains porteurs ou supporters oseront peut-être les pousser pour ressentir la présence de Dieu dans ces hauts lieux du christianisme.

Allumée le 16 avril 2024 à Olympie, en Grèce, le lieu des anciens Jeux, la flamme sera embarquée à bord du trois-mâts Belem et accostera à Marseille le 8 mai. Pendant 68 jours, elle traversera une soixantaine de départements avant de s’embraser le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, probablement près de la Tour Eiffel.

Les villes et les départements, qui ont déboursé la somme importante de 180 000 euros pour accueillir la flamme pendant une journée sur leur territoire, auront ainsi l’occasion de mettre en avant des sites réputés pour leur histoire (grottes de Lascaux, Mémorial de Verdun, plages du Débarquement…), leur architecture (cité médiévale de Carcassonne, château de Versailles…), leur biodiversité (parc régional du Verdon, vallée du Mont-Blanc…), leurs merveilles de l’ingénierie (viaduc de Millau, centre spatial de Kourou…) ou bien sûr leur engagement sportif (stade Bollaert à Lens, Centre National du Rugby à Marcoussis, stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne…). “Ce sont des lieux exceptionnels qui caractérisent notre patrimoine naturel et culturel”, résume Tanguy Estanguet, directeur du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Et visiblement, les organisateurs n’ont pas négligé les sites imprégnés d’histoire chrétienne.

Alors que le Mont Saint-Michel célèbre cette année le millénaire de la pose de sa première pierre, le sanctuaire sera à nouveau à l’honneur le 31 mai 2024. Il représente en effet la dernière étape du parcours de la flamme dans le département de la Manche, où se dérouleront notamment les festivités. Lors d’une réunion de planification en février dernier, Thomas Velter, directeur de l’établissement public du Mont-Saint-Michel, a déclaré :

“Il est tout à fait naturel que nous ayons accepté. C’est une occasion de faire rayonner le Mont-Saint-Michel aux yeux du monde entier.”

“Nous nous sommes posé la question de savoir s’il fallait ou non accueillir l’événement, mais l’idée de voir la flamme dans un lieu aussi emblématique et spirituel que le Mont-Saint-Michel nous a convaincus. Ce sera une véritable fête populaire”, a renchéri Jean Morin, le président du département.

C’est le département du Loiret qui accueillera la flamme olympique. Orléans sera la ville étape, avec notamment un passage à la Maison de Jeanne d’Arc. Cette maison, qui appartenait à Jacques Boucher, trésorier général du duc d’Orléans, a hébergé Jeanne d’Arc à Orléans lorsqu’elle est venue libérer la ville en 1429. Aujourd’hui, elle abrite une salle multimédia et un centre de recherche et de documentation consacrés à Jeanne d’Arc. Une belle manière de reconnaître le rayonnement de la sainte d’Orléans.

Dans le département de la Loire, le 22 juin 2024, la flamme commencera son parcours à Charlieu. Ce village médiéval abrite une magnifique abbaye fondée au IXe siècle, rattachée à l’ordre de Cluny en 932. Le 5 juillet, la flamme olympique traversera la Seine-Maritime, avec notamment un arrêt à Jumièges, petite ville de 2 000 habitants connue pour son ancienne abbaye bénédictine qualifiée de “plus belle ruine de France”. Fondée vers 654 par saint Philibert, l’abbaye de Jumièges est l’un des plus anciens et des plus importants monastères bénédictins de Normandie. Les ruines de l’abbatiale et de l’église Saint-Pierre, admirablement conservées, témoignent du rayonnement de l’Église à l’époque carolingienne.

La flamme passera également par de grandes villes telles que Marseille, Bordeaux, Reims, Amiens, Rouen, Chartres et Paris. Si on sait déjà qu’elle passera à proximité des cathédrales de Rouen et de Chartres, aucune information ne permet de savoir si les autres cathédrales verront la flamme passer.

Source Aleteia

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