Mardi 13 février, à l’issue de sa réunion avec les autorités italiennes lors de la célébration annuelle des Accords du Latran, Pietro Parolin a répondu aux questions des journalistes en employant des termes sans équivoque concernant la situation à Gaza.
Le cardinal a réaffirmé sa « condamnation claire et sans réserve de toute forme d’antisémitisme », tout en réitérant sa « demande que le droit à la défense d’Israël, invoqué pour justifier cette opération, soit proportionné, ce qui n’est certainement pas le cas avec 30 000 morts ».
Le secrétaire d’État du Saint-Siège a en outre déclaré:
« Je crois que nous sommes tous indignés par ce qui se passe, par ce carnage, mais nous devons avoir le courage d’aller de l’avant et de ne pas perdre espoir ».
C’est un appel à ne pas succomber au découragement, face à une spirale de violence qui ne peut en aucun cas être un vecteur de paix, mais qui risque malheureusement de nourrir de nouvelles formes de haine.
Dans une interview accordée au quotidien italien Il Fatto quotidiano, l’écrivain et poète Edith Bruck, qui fut déportée à Auschwitz en 1944 à l’âge de treize ans après avoir été capturée dans le ghetto hongrois de Sátoraljaújhely, a également exprimé des positions similaires. Elle a vivement critiqué le Premier ministre israélien actuel, affirmant qu' »il a fait du tort aux Juifs de la diaspora parce qu’il a ravivé un antisémitisme qui n’a jamais disparu et qui s’est maintenant accru ». Edith Bruck a en outre exprimé sa conviction que « avec une telle politique, les terroristes ne seront jamais éliminés ».
Source Vatican News