Un incendie s’est déclaré ce mercredi 23 juillet dans une petite pièce de l’église Notre-Dame-des-Champs, boulevard du Montparnasse à Paris. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers de Paris a permis de circonscrire les flammes à l’aide d’une petite lance. « Le feu a été éteint rapidement, mais il y a beaucoup de fumées au sein de l’église », ont-ils indiqué à BFMTV.
Selon les premières constatations, seul un petit bureau a été ravagé. Cependant, les fumées ont noirci une partie de l’édifice, notamment dans le secteur de l’orgue. Le maire du 6e arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a précisé sur le réseau X que le feu s’était déclaré « au niveau de l’orgue du chœur » et que l’église était désormais « noircie ».
Le père Camille Millour, curé de l’église de Notre-Dame-des-Champs, visiblement bouleversé, a déclaré : « On ne sait pas du tout comment les choses se sont passées. Est-ce un accident ou est-ce un acte criminel ? À cette heure, on ne sait pas. »
Joint par téléphone ,Monseigneur Rey, rattaché à la paroisse, a réagi depuis le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, où il se trouve actuellement pour le 400e anniversaire du pèlerinage aux côtés du cardinal Robert Sarah. Il confie : « J’ai appris l’existence de l’incendie par le curé. J’ignore encore l’origine du sinistre. Le curé était complètement submergé. Je l’ai appelé pour le soutenir. C’est embêtant, car il y avait des projets de restauration de l’église. »
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Aucun blessé n’est à déplorer, mais l’émotion reste vive parmi les fidèles. Très fréquentée, Notre-Dame-des-Champs est une église emblématique du quartier Montparnasse.Elle fut construite entre 1867 et 1876 sur les plans de l’architecte Léon Ginain, dans un style d’inspiration romane. Elle se situe à l’emplacement d’un ancien sanctuaire bénédictin, devenu au fil des siècles un haut lieu marial. Le quartier lui-même tire son nom de ce lieu de culte, dont l’histoire remonte à un temple romain dédié à Mercure, transformé en sanctuaire chrétien et confié aux bénédictins.L’église possède un riche décor intérieur, notamment un chemin de croix en cuivre émaillé, une Vierge à l’Enfant ciselée par Alfred Lepère, ainsi que de nombreuses fresques mariales réalisées par le peintre Joseph Aubert.
Alors que l’enquête essaiera de déterminer l’origine du sinistre, la communauté paroissiale se rassemble dans la prière, dans l’espérance que cette église parisienne retrouve bientôt sa pleine beauté et sa paix.
