Deux religieuses de la «Fraternité bénédictine apostolique» ont annoncé leur départ de la paroisse du centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique) en raison d’une augmentation persistante de l’insécurité.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, elles ont déclaré que la violence ne diminuera pas avec une présence policière accrue. Elles ont également déploré le comportement de ceux qui suscitent ce climat d’insécurité. Les deux sœurs ont souvent dû intervenir pour des situations de débordement ou de violence, même à l’intérieur de l’église.
«Nous ne sommes pas les Franciscains du Bronx. Sans les cours de self-défense, nous aurions pu subir des agressions physiques», a témoigné Sœur Anne-Marie. La religieuse a confié avoir connu deux moments particulièrement violents. «Nous avons quand même eu une personnes qui nous a craché dessus, et une autre qui en serait venue aux mains s’il n’y avait pas eu des paroissiens, des fidèles ou des gens qui étaient intervenus».
L’opposition municipale de Nantes a demandé à la mairie de déployer plus de moyens pour lutter contre l’insécurité dans la ville. Les religieuses ont décidé de quitter la ville pour retourner en Champagne, se rapprochant ainsi de l’un de leurs lieux de source.