Jeannette Bougrab a accordé à Tribune Chrétienne un entretien exceptionnel et exclusif.
Elle répond sans réserve aux questions sur l’Islam, le voile islamique, la laïcité en France et le reniement des valeurs chrétiennes dans notre pays.
C’est avec une parole juste et posée qu’elle revendique sa liberté de ton.
Beaucoup de personnalités politiques mais également religieuses devraient s’inspirer de ce courage… C’est à la fois le signe d’une grande honnêteté intellectuelle et la force d’une pensée éclairée.
Son itinéraire :
Jeannette Bougrab est une juriste, essayiste et femme politique française née le 26 août 1973 à Châteauroux, dans l’Indre. Son père, Lakhdar Bougrab, était un harki (musulman algérien ayant servi dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie), caporal-chef dans l’armée française, puis métallurgiste. Il a été décoré de la Légion d’honneur pour son service militaire. La mère de Jeannette, Zohra, est la fille d’un harki. Pendant la guerre d’Algérie, le grand-père et l’oncle paternels de Jeannette ont été assassinés par des séparatistes algériens.
Jeannette Bougrab a étudié le droit à Orléans et a obtenu un DEA en 1997, suivi d’un doctorat en droit public en 2002 à l’université de la Sorbonne. Sa thèse de doctorat s’intitulait « Les origines de la Constitution de la Quatrième République » et a été supervisée par Nicole Belloubet. Elle a travaillé en tant que juriste au Conseil constitutionnel, puis est devenue maître de conférences en droit public à l’université de la Sorbonne et à Sciences Po Paris. Elle a été remarquée par Pierre Mazeaud.
Jeannette Bougrab se réclame de la droite politique et se considère comme une partisane du gaullisme social. Elle se décrit comme athée, laïque et « profondément républicaine ».
Jeannette Bougrab et sa famille proche auraient été menacées de mort trois semaines avant l’attaque de Charlie Hebdo. La police a surveillé sa maison familiale à Déols, dans l’Indre, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur. Elle a annoncé qu’elle vivait et travaillait désormais en Finlande, à l’Institut français d’Helsinki, lors de la conférence « Vivre Ensemble » à Rennes le 19 janvier 2018. Elle a été remplacée à ce poste par Gaëlle Hourriez-Bolatre en octobre 2018.
Elle vit maintenant en France et officie au Conseil d’Etat .
Le reniement des valeurs chrétiennes ?
