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Kennedy: un catholique à temps partiel aux positions changeantes sur l’avortement

capture Youtube

Robert F. Kennedy Jr, candidat catholique indépendant à la présidence des Etats-Unis, a récemment ajusté sa position sur l’avortement, précisant son soutien à des restrictions après la période de viabilité du fœtus, généralement estimée entre 23 et 24 semaines de grossesse. Initialement, lors de son passage dans l’émission “The Sage Steele Show”, Kennedy avait défendu la légalité de l’avortement à terme, affirmant qu’il devrait être permis “même s’il est à terme”. Il a cependant nuancé ses propos en mentionnant que bien que cela ne soit “pas toujours acceptable”, il existe des “circonstances atténuantes”.

Face aux critiques de nombreuses organisations pro-vie et à la confusion au sein de sa propre campagne, Kennedy a révisé sa déclaration. Sur X, il a expliqué qu’il “autoriserait des restrictions appropriées à l’avortement dans les derniers mois de grossesse”, en référence à l’arrêt Roe contre Wade qui permettait déjà de telles restrictions.

Kennedy a exprimé que, bien qu’il y ait un débat houleux sur l’avortement aux États-Unis, un “consensus émerge”: l’avortement devrait être légal jusqu’à un certain nombre de semaines puis restreint. Il a souligné qu’il faisait confiance à “l’instinct maternel des femmes” et s’est interrogé sur l’opportunité de légiférer sur des décisions très douloureuses, particulièrement lorsque l’enfant à naître souffre de conditions terminales.

Il a admis avoir été surpris d’apprendre que certains avortements tardifs concernaient des fœtus sains, ce qui a renforcé son opinion que “une fois que le bébé est viable en dehors de l’utérus, il doit avoir des droits et mérite la protection de la société”.

Enfin, Kennedy a évoqué son soutien pour une législation nationalisant les standards d’avortement de l’arrêt Roe v. Wade, permettant l’avortement jusqu’à la viabilité du fœtus, et a promu son plan “Plus de choix, plus de vie” pour améliorer l’accessibilité financière des services de garde d’enfants, afin que “l’avortement ne soit pas le seul choix”.

Source Cna

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