Robert F. Kennedy Jr, candidat catholique indépendant à la présidence des Etats-Unis, a récemment ajusté sa position sur l’avortement, précisant son soutien à des restrictions après la période de viabilité du fœtus, généralement estimée entre 23 et 24 semaines de grossesse. Initialement, lors de son passage dans l’émission « The Sage Steele Show », Kennedy avait défendu la légalité de l’avortement à terme, affirmant qu’il devrait être permis « même s’il est à terme ». Il a cependant nuancé ses propos en mentionnant que bien que cela ne soit « pas toujours acceptable », il existe des « circonstances atténuantes ».
Face aux critiques de nombreuses organisations pro-vie et à la confusion au sein de sa propre campagne, Kennedy a révisé sa déclaration. Sur X, il a expliqué qu’il « autoriserait des restrictions appropriées à l’avortement dans les derniers mois de grossesse », en référence à l’arrêt Roe contre Wade qui permettait déjà de telles restrictions.
Kennedy a exprimé que, bien qu’il y ait un débat houleux sur l’avortement aux États-Unis, un « consensus émerge »: l’avortement devrait être légal jusqu’à un certain nombre de semaines puis restreint. Il a souligné qu’il faisait confiance à « l’instinct maternel des femmes » et s’est interrogé sur l’opportunité de légiférer sur des décisions très douloureuses, particulièrement lorsque l’enfant à naître souffre de conditions terminales.
Il a admis avoir été surpris d’apprendre que certains avortements tardifs concernaient des fœtus sains, ce qui a renforcé son opinion que « une fois que le bébé est viable en dehors de l’utérus, il doit avoir des droits et mérite la protection de la société ».
Enfin, Kennedy a évoqué son soutien pour une législation nationalisant les standards d’avortement de l’arrêt Roe v. Wade, permettant l’avortement jusqu’à la viabilité du fœtus, et a promu son plan « Plus de choix, plus de vie » pour améliorer l’accessibilité financière des services de garde d’enfants, afin que « l’avortement ne soit pas le seul choix ».
Source Cna