Depuis 2000 ans

[ Caricature de la Sainte Vierge ] La liberté de la presse autorise t-elle les attaques contre la foi chrétienne ?

L’insulte du Sacré est donc devenue un droit à l’humour comme un autre et la liberté de certains autorise l’offense du Sacré.

L’association La Petite Voie dénonce le classement sans suite de la plainte déposée contre Charlie Hebdo le 26 août dernier. L’association La Petite Voie éditrice de Tribune Chrétienne exprime sa plus vive indignation suite à la décision du procureur de Paris de classer sans suite la plainte déposée contre Charlie Hebdo, suite à la caricature offensante de la Vierge Marie du 16 août dernier.

 Cette décision du 3 octobre 2024, sous couvert d’un certain droit à l’humour et de la liberté de la presse, piétine les convictions religieuses de millions de catholiques en France et au-delà.

En dépit de l’expression d’une indignation affichée par 29 000 signataires de notre pétition en soutien à notre dépôt de plainte, le parquet de Paris fait prévaloir les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de de la presse ainsi que la jurisprudence concernant le droit à l’humour et à la caricature.

L’insulte du sacré est donc devenue un droit à l’humour comme un autre, et la liberté de certains autorise l’offense du Sacré.

Ces valeurs dites de liberté qui revendiquent un droit de tout dire deviennent ici un prétexte pour légitimer des attaques violentes et délibérées contre la foi chrétienne. En choisissant de classer sans suite cette affaire, la décision du procureur de la République ne participe t-elle pas au mépris inacceptable affiché par le journal Charlie Hebdo ?

Ce genre de caricature ne relève pas simplement de la satire ; elle constitue une attaque directe et irrespectueuse envers les catholiques qui cherchent à vivre leur foi dans la paix et le respect d’une figure sacrée telle que la Sainte Vierge Marie, il s’agit clairement d’une atteinte à leur liberté de croyant ainsi que d’une violation de leur intimité spirituelle.

La liberté d’expression ne doit pas être utilisée comme un bouclier pour justifier des actes qui blessent et offensent.

Nous appelons les responsables politiques et judiciaires à respecter les catholiques de France et à protéger les droits de ceux qui s’estiment blessés par de telles provocations. Il est temps de reconnaître que la liberté de certains ne peut nuire à la liberté des autres et utiliser comme un moyen de dévaloriser la foi chrétienne.

De son coté, Tribune Chrétienne envisage notamment de demander un rendez-vous officiel auprès du ministre des cultes, ministre de l’intérieur, Monsieur Bruno Retailleau.

Nous demandons à tous les catholiques de continuer à témoigner haut et fort de leur mécontentement dans le respect absolu des lois de notre pays.

Recevez chaque jour notre newsletter !